Musique - Pascal Mono - Intact (2006)
Pascal Mono est un des nombreux artistes issus des télé crochets. Pour lui c’est la Star Academy mais il faisait parti des plus prometteurs avec son profil atypique de vieux (plus de 30 ans….pour TF1) « rocker » fan de Led Zeppelin entre autres choses.
Alors découvrons cet album titre par titre.
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Mon époque : Un titre qui ouvre bien l’album. Le refrain est plutôt accrocheur et les couplets bien sentis. On reconnaît la voix de Pascal Mono. Les paroles sont intéressantes, ce qui est plutôt rare dans le pop rock français.
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Télévision Superstar : Encore un très bon titre qui résume bien le choix de Pascal et son expérience dans la petite lucarne miroir aux alouettes. Un refrain bien catchy qui lui sied à ravir. A ce moment là de l’album je me dis que c’est bien parti.
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Une vie comme les autres : Une intro bateau, quelques effets de reverb pour donner plus de relief à la platitude du début de ce morceau. Je trouve un petit coté Daran au refrain. Problème : Daran n’a pas reproduit l’excellent 8 barré depuis. Point positif : Les paroles.
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Si je devais : ça ressemble à du David Halliday. J’ai presque eu du mal à reconnaître la voix de Pascal Mono. Le morceau n’est pas mauvais mais ressemble à un tas de choses déjà entendues. Les paroles ne sont pas plus originales. Je zappe vite.
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En somme : Gimmick d’intro intéressant mais qui s’efface vite devant les effets protools. La production a introduit des chœurs féminins qui rappelle presque du Evanescence. Cela donne un refrain pas mal mais les couplets sont trop poussifs et je ne perçois pas le lien avec le reste du morceau. Un goût d’inachevé car il y a de bonnes idées et la fin est bonne.
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Les étoiles : si on considère ce morceau de manière isolée, il est pas mal. Le problème vient pour moi de sa position dans le tracklisting. ça correspond à une fin de face A dans le schéma traditionnel. Un sympathique morceau acoustique mais qui n’arrive pas à décoller à m’emporter.
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Grand A : Pour une ouverture de face B, ça le ferait bien. Bon, on est au cd maintenant. Un morceau bien pêchu qui lui va bien avec des couplets à la rythmique répétitive, de petites astuces de texte. Il manque un break ou un solo plus tôt que celui qui arrive à 2 minutes. Pourtant le morceau est court mais finalement trop répétitif.
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Toutes mes excuses : Encore un intro bateau, un coté Daran et une voix moins reconnaissable. Un morceau avec un solo de gratte aussi ce qui est assez rare, même si il est très court.
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Sur mon coeur : Un style différent, ensuite. Un refrain qui passe bien. Des effets qui m’ont rappelé un vieux morceau de Prohom. Je me casse : Un morceau acoustique bien interprété et avec quelques trouvailles de texte encore. Dommage que le refrain semble déjà entendu musicalement.
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Aie : Là, on embraye direct sur un gros riff et le couplet prend la forme d’une sorte de rap. Le refrain est pêchu mais le soufflé a tendance à retomber à chaque couplet. Ce qui sauve ce morceau c’est de penser à son exploitation live qui peut mettre le feu à une salle.
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Avec des mots : alors là je m’interroge. Intro mole, paroles massacrées et saccadées. C’est l’ennui total.
Bilan : Un album moyen et trop tiède. Les 3 excellents morceaux que j’ai noté et les bonnes choses entrevues ça et là laissent un goût d’inachevé et il s’en faut de peu d’avoir un album excellent. Il restera hélas dans la pile des échecs comme tant d’autres issus de l’usine Universal.