Musique - Muse - Origin of Symmetry (2001)

Rares sont les groupes respectés par un public aussi large que Muse, allant de la pop aux fans de Hard Rock. Et dans leur carrière, Origin of Symmetry est certainement un des albums les plus importants.

Les origines du groupe remontent à leur passage au lycée où** Matthew Bellamy, Dominic Howard** et Tony Wolstenholme constituent déjà un trio avec différents noms de groupe. En 1994, ils gagnent un concours local ce qui les décide à se lancer plus sérieusement dans la musique. Muse est né. Si ils commencent dans une britpop classique, ils s’en éloignent peu à peu en mûrissant pour acquérir leur propre style. Quittant leur Devon natal, ils viennent sur Londres pour se faire connaître. En 1997, ils sortent un premier EP puis un mini album, Muscle Museum. Leur producteur de l’époque,** Dennis Smith, crée même une maison de disques pour eux, Taste Media en 1998 et leur nom commence à être connu. La signature avec Maverick Records pour les Etats-Unis leur permet de se lancer dans une première tournée américaine. Le premier véritable album sort à la suite de cela en 1999 sous le nom de Showbiz. Le style s’affirme avec un coté lyrique et agressif. Le succès leur donne accès à une tournée mondiale des festivals et à des premières parties prestigieuses comme les **Red Hot Chili Peppers .

En 2001, ils se lancent dans un second album : Origin of Symmetry. L’album commence par l’intro à l’orgue de New Born qui installe parfaitement l’ambiance générale. Matthew chante très sobrement en ce début de titre avant que la guitare saturée Dominic prenne son envol. On retrouve la sonorité caractéristique de Muse avec les envolées presques lyriques et le vibrato de Matthew sur un son rock à la fois brutal et mélodieux. Comment ne pas être pris par un titre comme Bliss où Matthew excelle encore sur le refrain avec les volutes de synthétiseurs. Car cet album fait aussi la part belle à un son électronique. L’intro au piano de Space Dementia laisse vite place à la puissance mélodique du groupe. Le riff d’Hyper

Music n’est pas sans rappeler ce que font les Rage Against the Machine et le refrain avec une basse très présente rappelle les Red Hot Chili Peppers. Le single Plug in Baby a beaucoup contribué au succès du groupe en radio. Là encore ce sont les envolées dans les aigus de Matthew qui font la marque du groupe. On pourra trouver un coté Smashing Pumpkins dans les riffs de Citizen Erased alors que Micro Cuts revient à un Muse plus classique avec le fond de piano et le refrain très aigu.

Screenager, sorte de ballade acoustique, installe encore cette ambiance si particulière au groupe. Le plus retro Darkshines s’éloigne un peu de cela en expérimentant quelques sons électroniques. Mais Feeling good, single plus pop, finit de nous conquérir par son sens mélodique. C’est le sombre et mysterieux Megalomania qui clôt l’album avec un goût d’inachevé tant l’intensité paraît grande. On pense au coté onirique de Queen dans ce titre, même si le style reste différent.

Comme prévu, l’album rencontre un énorme succès et leur offre une véritable tournée mondiale. Ce n’est qu’en 2003 que sort le troisième album, Absolution. Ils confirment très largement leur succès avec des textes plus sombres pourtant. Un quatrième album, Black holes and revelations, ne dément pas leur succès. Classés parfois dans le rock progressif à cause de la structure complexe de certains morceaux, ils ont su trouver l’alchimie entre les différentes composantes du rock britannique et acquérir une respectabilité rare dans ce milieu. Un nouvel album est prévu pour 2009 et après tant de succès, on se demande comment ne pas redescendre du sommet qu’ils ont atteint.

En video : video

Membres : Matthew James Bellamy, Dominic James Howard, Christopher Tony Wolstenholme

  1. New Born
  2. Bliss
  3. Space Dementia
  4. Hyper Music
  5. Plug In Baby
  6. Citizen Erased
  7. Micro Cuts
  8. Screenager
  9. Darkshines
  10. Feeling Good
  11. Megalomania

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Ecrit le : 01/03/2009
Categorie : musique
Tags : musique,rock,2000s

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