Souvenir de Gamer - Double Dragon (1987)
Dans un genre qui refait surface périodiquement, le Beat them All</span>, Double Dragon a une place particulière pour moi.
J’aurais pu aussi parler d’autres titres du même genre, comme Renegade ou encore Final Fight, le premier étant quasiment le créateur du genre, tandis que le second en est le paroxysme. Mais Double Dragon a été un des premiers jeux que j’ai pu terminé (et ils sont peu nombreux !!). Revenons d’abord au principe, très basique, du genre.
En général, on a un type qui voit quelqu’un de sa famille kidnappé par un méchant qui a vraiment beaucoup d’amis et d’employés dans le secteur du crime. Mais comme le héros n’est pas content du tout et ne peut compter sur la police, il va partir à main nu à la recherche de sa dulcinée/son frère. En chemin, il ne pose pas de questions, il cogne et utilise toutes sortes d’objets (tonneaux, fouets, flingues à un coup, …) pour passer des niveaux variés, parsemés de semi-boss et de boss en fin de tableau. Pour Double Dragon, nous avons 2 frères, qui partent sauver la fiancée de l’un d’eux kidnappée par un gang.
J’y ai rejoué en émulation sur Amstrad CPC
Double Dragon a apporté, d’abord en version arcade, la possibilité de jouer en collaboratif, à 2. Cela a beaucoup aidé à sa popularité, notamment quand on invite un ami à aider dans la progression, chez soi sur son ordi. Là encore, j’y ai joué sur mon vénérable Amstrad CPC, mais on peut aussi le redécouvrir aujourd’hui à travers des émulateurs comme M.A.M.E. </span> Si le genre est répétitif, il reste tout de même intéressant d’y rejouer pour retrouver les vieilles techniques de déplacement, les moyens de faire les coups les plus efficaces pour réussir à immobiliser les 6 ou 8 ennemis qui déboulent d’un seul coup, ou bien de se souvenir des emplacements des objets bien utiles. Autant montrer cela à travers un Longplay que je serai incapable de réaliser aujourd’hui :
Curieusement, je me souviens très bien de certains éléments, comme par exemple ce tapis roulant qu’on découvre en montant à l’étage de l’entrepôt, ou encore le niveau en forêt qui me rappelle aussi les décors d’un autre hit du genre, Golden Axe. Aujourd’hui, les animations des sprites des personnages paraissent limitées. Les éléments sont très rigides et on retrouvera longtemps ce défaut, malgré les évolutions du hardware. Je me suis longtemps demandé ce qu’un gang pouvait bien faire dans cette sorte de chateau/temple représentant le niveau final. En tout cas, on retrouve bien le coté pervers de nos développeurs japonais dans la scène finale….si vous voyez ce que je veux dire.
Le genre a été épuisé à force de remakes et de suites. Il a fallu attendre Viewtiful Joe en 2004 pour voir du renouveau, surtout par le style Cell Shading. Et depuis on a périodiquement un titre du genre sur les market dématérialisés des consoles de salon, et aussi en mobile. J’avoue que j’ai du mal à me repassionner pour ces jeux, après avoir connu l’age d’or du style et en avoir abusé. Mais aujourd’hui, c’est presque rafraichissant d’en refaire une petite session, juste pour le défoulement.
Double Dragon, par Technos/Taito 1987, disponible sur Arcade, Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, MSX, PC (MS-DOS), ZX Spectrum, Atari 2600, Atari 7800, Game Boy, Game Boy Advance, Game Gear, Lynx, Master System, Mega Drive, NES, Xbox Live Arcade, Console virtuelle