Blog - Chaleur, chaleurs
Cette semaine a été marquée par la chaleur… Et comme d’habitude, trop froid ça va pas, trop chaud non plus. Jamais contents, ces humains ! Bon évidemment, moi, j’aime le froid donc ça n’est pas ma saison. Mais ce n’est pas non plus la saison des ordinateurs et autres gadgets électroniques.
Comme par hasard, cette semaine, il fallait que j’expérimente des mesures sur des sondes de température et d’hygrométrie. Avec des climatisations qui ne savent pas réguler les locaux à moins de 27°c, c’est mission impossible pour faire le boulot correctement. On a même des moyens d’étalonnage dotés de sondes pour se réguler et autoriser leur utilisation. Alors on trouve refuge dans les rares bureaux régulés et on fait de la paperasse, du rapport, de l’indicateur. Les PC portables crachent leurs poumons en dehors de cette atmosphère et on a intérêt à les poser ailleurs que sur ses genoux et surtout pas sur la couette ou les draps. Ca doit être sympa sur certaines tablettes comme la Surface laptop, le truc plus irréparable que l’irréparable. De quoi me confirmer que l’avenir du PC est dans le passé, …. jusqu’à ce que les constructeurs comprennent cela, ce qui vaut aussi pour bien des produits manufacturés devenus irréparables (de la cafetière à dosette à la télévision en passant par le lave linge à tableau de bord d’avion). Ca doit avoir un petit impact dans les baisses de ventes, tout de même,** à force de prendre l’utilisateur pour un con**…ou bien? Ah non, on doit vraiment l’être, quand je vois des collègues qui changent leur galaxy S# tous les 6 mois, pour regarder juste Facebook, filmer le nouveau né et jouer à Candy Crush. Dans le genre connerie, j’ai aussi ceux qui conçoivent les PC professionnels d’aujourd’hui, toujours plus fins, mais aussi avec 2 prises USB, une de chaque coté du PC…. Encore des gens qui vivent dans leur monde car quand on veut sauvegarder avec un disque externe qui s’alimente avec ça….:
Et bien on ne peut pas alimenter le disque….Oui, on va utiliser leur cloud, bien sûr ! Et bien non, le support physique c’est bien aussi parfois, ne serait-ce que quand ton prestataire disparaît ou que les lignes surchauffent. Donc les PC ultraplats non démontables, non maintenables, je les laisse à ceux qui n’ont rien compris à l’avenir et vivent dans le jetable, cette idéologie du passé.
Question passé, je m’y suis replongé en écrivant la suite de ma petite histoire de l’informatique des années 80 à nos jours.** Le prochain opus millésime 2000-2002 est sur les rails**. Ca me paraît hier et pourtant c’est carrément une autre époque. Je n’imaginais pas écrire un blog sur un pc portable minuscule et surfer sur un téléphone appareil photo GPS. Je ne m’imaginais pas non plus que plus de 50% du trafic serait sur mobile, ce qui n’empêche pas ces périphériques de chauffer. Entre la charge et le fait qu’ils soient rangés dans la poche ou le sac, il y a intérêt à ce que ça soit bien étudié. Comme en plus, ça déteste le soleil…. C’est le moment de réfléchir à ses sources de chaleur. La freebox qui chauffe la maison l’hiver ferait bien de faire quelques pauses mais aujourd’hui, on veut être connecté tout le temps partout. Alors on pense à débrancher l’imprimante, la télévision, les chargeurs, à éteindre les lumières. On se terre en journée dans des maisons aux volets fermé, ce qui est assez étrange. Au Vietnam, la maison ne sert souvent qu’à dormir car avec la chaleur, on vit beaucoup plus dehors. Mais ici, nous ne sommes pas habitués à cela, aux restaurants et marchands de rue, et ne parlons pas de mousson. Argh, pas pour moi. Et si la chaleur continuait d’augmenter d’année en année, changerait-on de comportement? Je me souviens d’une époque où j’avais le bonheur de pouvoir aller dans une salle de serveurs, l’été. Bonheur de courte durée car il fallait sortir avec un delta de 15°c, ou enlever le pull…. Là, j’aimerai bien dormir la porte et les fenêtres ouvertes la nuit, mais je pense que les cambrioleurs du coin sont aussi pour cela. Et puis au travail aussi, ça chauffe. Au point que certains hommes portent des jupes, parce que les régles vestimentaires datent encore de plus d’un siècle, quand les femmes portaient des jupes et les hommes des pantalons pour se protéger de la chaleur du moteur ou des projections d’huile. Et en Angleterre, ça se retrouve aussi dans les écoles avec uniforme. Dans d’autres domaines, on impose le tailleur au femme et le costume aux hommes, au point d’ostraciser le moindre rebelle. Mais pour faire évoluer les moyens comme les mentalités, rien ne bouge…
Avec la chaleur, les esprits s’échauffent souvent. Chez les développeurs de jeu comme Gumi, ça fait ressortir le sexisme, avec ces héroïnes dénudées dans Final Fantasy Brave Exvius. Je vous passe les déclarations d’anciens députés aigris après leur défaite…. Et comme je ne fréquente plus les réseaux sociaux, je dois certainement raté de belles conneries et de beaux hashtags en top tweet. En plus, je lis un peu moins, pour continuer mon grand ménage de fichiers. L’été est aussi une période où l’on se débarrasse du superflu (non, pas les vêtements !). Cela peut être aussi faire le ménage dans sa distribution préférée pour ne garder que ce qu’on utilise vraiment. Pour la Debian Stretch, je vais attendre un peu, histoire d’avoir un peu de retours. J’espère qu’elle ne sera pas l’objet d’un énième schisme dans le libre.
En parlant de schisme, je regardais le Hellfest en live sur Arte.tv (à voir vite en replay) ce week-end dernier et il y faisait une chaleur d’enfer (jeu de mot bilingue…). J’étais pas mal devant mon poste, bien au frais, sans me faire piétiner ou arroser. Je suis aussi tombé sur cette vidéo de Max Yme (ouah, le pseudo original…)
En oubliant le coté insupportable et le titre racoleur, il pose de bonnes questions sur la gestion d’une machine comme le Hellfest. Grossir indéfiniment ou pas? Contenter les habitués ou conquérir ? Rentrer dans la routine ou casser les codes? Il y a évidemment matière à schisme comme entre un fan de Death et un fan de Black metal, avec les variantes “true”…Tout ce que je peux dire, c’est qu’on peut quand même se réjouir de voir autant de musiques peu habituelles sur les ondes, avoir du succès en France. J’ai pu entrevoir Myrath, voir Saxon en roue libre, me poiler avec Steel Panther, redécouvrir Obituary, et pester de ne pas avoir vu Pretty Maids et Aerosmith (madame Ice me nargue avec ses souvenirs 80s….). J’ai peur, pourtant, que le Download de Live Nation ne vienne pourrir tout ça (surtout avec les même groupes). A coté de ça, les concerts de la fête de la musique m’ont fait rire. C’est le jour où tu peux massacrer n’importe quel standard sans regret. Mais oui, c’est la fête, mais pas celle de mes oreilles. A quand la tôle pour M. Pokora pour attentat culturel? Les voisins ont payé par anticipation avec un petit Metal Church pour leur faire faire un petit dodo dimanche soir.
Et pour terminer, il fallait bien un titre de Kiss, qui a snobé la France dans sa tournée européenne, après la petite provocation annuelle de Gene Simmons qui veut déposer le signe du diable. Et dire que beaucoup tombent dans le premier degré avec Gene… Ah, les métalleux m’étonneront toujours, et vont me détester puisqu’on France, on déteste Kiss, évidemment.