Souvenir de Gamer - Uridium (1986)
Ce Shoot’em up est passé inaperçu pour bien des joueurs sans doute mais pas pour moi. Cela tient parfois à peu de choses.
Sorti sur Commodore 64, c’est bien sur mon Amstrad CPC 6128 que je l’ai découvert au sein d’une compilation dont j’ai oublié le nom. Ce n’était d’abord qu’un second choix sur ce support pour moi mais à un moment, je me suis acharné dessus. Qui se souvient de l’éditeur Hewson, du développeur Andrew Braybrook ? Pas moi, je l’avoue. Du soft anglais comme on les aimaient à l’époque..
Au départ, je me suis dit que c’était un enième shoot à défilement horizontal…Juste avec un effet de parallaxe pour donner du relief et c’est tout. Mais après on remarque un semblant de scrolling différentiel, ce qui est étonnant pour l’époque. Ensuite on voit que l’on peut accélérer le défilement du décor sous le vaisseau ou le ralentir, comme si on gérait la vitesse du vaisseau. Et enfin, on peut changer de sens, fait une sorte de looping. Ca change tout par rapport à tous les jeux de tir de l’époque.
Niveau design, ça fait penser à une attaque de croiseur de Star Wars par le faucon millénium mais ça s’arrête là. La musique de Steve Turner était sympa en plus et j’y ai rejoué rien que pour voir sur l’émulateur Caprice32 (android/retroarch, Linux…). Le graphisme a pris des rides avec le mode 4 couleurs utilisé mais quel rapidité pourtant. C’est ça qui m’avait aussi impressionné à l’époque. En plus de la difficulté…J’ai du mal maintenant mais il faut apprendre par coeur le décor, l’apparition des ennemis, un peu passifs pour la plupart.
Au fil des niveaux, on change de couleur mais ça reste à peu près le même principe tout le long. Je préfère vous mettre un longplay pour mieux le découvrir car sinon, ça va faire court. Même à l’époque, j’ai du faire seulement 3 niveaux, pas plus, ce qui reste court, vous le verrez.
Le jeu a eu droit à toutes les plateformes de l’époque : C64 (original), Atari ST, ZX Spectrum, Amstrad CPC, BBC Micro, NES, MS-DOS …et même la console virtuelle de la Wii. Il y aura une suite sur le même principe mais le genre avait fait un grand pas et s’était démodé. Si bien que ce jeu est tombé dans l’oubli, comme sa version « licence » de la NES baptisée The Last Starfighter.
Aujourd’hui, j’apprécie encore ce sacré challenge qu’il représente et cette originalité de sens de défilement et d’accélération, pas souvent repris dans ce type de jeu, même les plus récents. Comme quoi…