Culture - La revue 2024 ep.2
Une période très manga car j’avais beaucoup à rattraper dans le domaine. Mais également très musicale car, c’est le printemps et les petits gazouillis des oiseaux et des Les Paul. En mai fait ce qu’il te plaît, maintenant…
Cinéma -Série
- Mare of Easttown / Easttown de Brad Ingelsby (2021) : Diffusée sur le tard sur la TNT, cette série policière avec Kate Winslet met aussi du temps à se développer. Une ville de Pennsylvanie plutôt morne, une ancienne star locale devenue policière, un meurtre et des disparitions de femmes et des imbroglios familiaux. Malgré ce traitement grisâtre, on accroche bien car le casting est bon. Une heureuse surprise qui a le bon goût de ne durer que 7 épisodes. A VOIR
- Le Règne Animal de Thomas Cailley (2023) : Une mystérieuse maladie transforme la population humaine en animaux. Face à cela, un père et son fils dont la mère est devenue une «bestiole», tentent de survivre dans ce monde qui se transforme aussi. Un film dur et gênant qui aurait pu flirter avec le survival horror mais parle surtout de notre rapport à la nature, du racisme et s’inspire de la période COVID pour analyser nos comportements. Et comme la technique suit, c’est plutôt réussi (surtout la deuxième partie), même si je ne me vois pas le revoir.
- Archie (2023) : Une série TV sur Cary Grant, ça promet…Enfin quand c’est sa dernière femme, qu’on évite toute polémique et qu’on rend le truc aussi lisse, on s’ennuie ferme, d’autant que l’acteur choisi pour l’incarner manque de ressemblance mais aussi de charisme. A OUBLIER
- Scandaleusement votre de The Sharrock (2024) : Une comédie britannique grinçante qui évoque un scandale de lettres anonymes. Emmené par un excellent casting, voilà de quoi sourire, rire, pleurer, se révolter. On y rajoute une bonne pincée de féminisme, et ça nous donne une des réussites de ce mois de Mars 2024. A VOIR
- La promesse verte d’Edouard Bergeon (2024) : Un thriller politico-écologique efficace autour du sujet de l’huile de palme. Le casting est bon, les images magnifiques, la tension préservée sur les 2h…et pourtant, il y a comme l’impression d’effleurer le sujet malgré quelques éléments montrant le poids des lobbies et des finances. Ou alors l’impression que de toute façon on en colle partout. Bref, LISEZ LES ÉTIQUETTES.
- La Fièvre d’Eric Benzekri (2024) : Une série qui commence dans le milieu du foot et des communicants de crise mais traite aussi de l’impact des réseaux sociaux et la manipulation de ceux-ci. C’est écrit par certains des créateurs de Baron noir. Encore beaucoup d’intrigues politiques avec un casting qui peut surprendre. On pourrait comparer ça à certains épisodes de Black Mirror, parfois. PASSIONNANT
- Pas de vagues de Teddy Lussi-Modeste (2024) : Un jeune prof est injustement accusé par une élève de la «draguer» et tout bascule. Un sujet complexe traité sous un angle plus thriller que sociologique. Ce n’est pas une remise en cause de la parole des enfants, mais plus un règlement de compte avec l’institution pour ce réalisateur ancien-prof. En effet, la fin gâche un peu le truc, même si elle pose aussi les enjeux. POUR LE DÉBAT.
- Quelques jours, pas plus de Julie Navarro (2024) : Un journaliste culturel sur le retour fait la connaissance d’une humanitaire. Il se retrouve à héberger un réfugié Afghan. Une romance sur fond de crise des migrants qui permet de montrer le travail complexe, la réalité de l’accueil en France. C’est plutôt rythmé mais ça ne changera pas l’acceptation sur ce sujet, ni sur les films romantiques. Bon casting mais mauvais timing de sortie. UTOPIQUE ?
- La Malédiction, l’origine de Arkasha Stevenson(2024) : Une sorte de préquel aux films d’horreur The Omen/ La Malédiction. Pas de Damien cette fois mais sa maman…enfin au bout d’un moment car le film se perd un peu en longueurs sans garder la tension de l’original. C’est joliment filmé avec un bon casting mais ça essaye trop d’intellectualiser la chose. Quelques scènes cultes quand même pour remonter le niveau d’une série de films qui ne faisait que baisser depuis le numéro 1 de 1976 avec Gregory Peck. POUR LES FANS.
- Kung Fu Panda 4 de Mike Mitchell (2024) : 4ème opus des aventures de Po, le panda…Il cherche la sagesse, il trouve l’adversaire ultime (en attendant le prochain). On reste dans la lignée avec encore un peu plus de scènes roller-coaster, et pas vraiment de profondeur entre les scènes d’action. Mais comme on aime le personnage, ça passe. EFFICACE.
- Et plus si affinités de Ducray et Méance (2024) : Une adaptation d’un film espagnol; un couple usé par le temps invite ses voisins du dessus dont les ébats sexuels sont plutôt dérangeants. Un peu théâtre filmé mais efficace niveau dialogue et rythme. Cela tient aussi à l’excellent casting (Campan, Carré, Pauly Faure) et une mise en scène sobre qui sert le scénario. Une comédie de mœurs débridée et grinçante dont la fin m’a légèrement refroidi. DÉSOPILANT.
- Phase IV de Saul Bass (1974) : Un film de série B avec des fourmis mutantes…On sent le nanar et pourtant le réalisateur fait comme il peut avec un petit budget pour que l’histoire tienne et inquiète le spectateur. Ca sera sa seule réalisation même s’il a aidé les plus grands. La musique électronique est très présente et convient plutôt bien. Après quelques clichés, on se prend au jeu. CULTE ?
- Rosalie de Stéphanie du Gusto (2024) : Un film sur une femme à barbe au 19ème siècle. On pouvait s’attendre à plus de modernité dans le traitement, plus de féminisme aussi mais ça reste très convenu, et un peu ennuyeux par son manque de rythme. Dommage car c’est joliment filmé, bien joué et l’histoire pouvait se prêter à plus de dramaturgie…ou même une transposition moderne. Car finalement, le regard des hommes a-t-il vraiment changé? DOMMAGE.
- Nous les Leroy de Florent Bernard (2024) : Une comédie centrée sur l’usure du couple, la famille et la communication. A priori rien de nouveau mais quand c’est aussi bien fait, et bien on y va. Excellents dialogues, bonne mise en scène et casting à l’avenant pour cette sorte de comédie romantique inversée. De la profondeur que la bande annonce ne rendait pas forcément pas. BONNE SURPRISE.
- Dune : seconde partie de Denis Villeneuve (2024) : Argh, mais quel ennui ! 2h45 pour une histoire complètement simplifiée, rallongée à coup de plans clichés qu’on croiraient issus d’une pub Guerlain ou Paco Rabanne. Pas une goutte de sueur dans le désert, c’est déjà fort d’épice. Mais si on ajoute un montage à la hache, des effets de foule complètement risibles, ça ne va déjà pas très fort. A force de vouloir faire de l’image et d’être didactique, Villeneuve tue son film et surtout trahit l’histoire originelle, les Fremens et la complexité de la diplomatie de cet univers et part sur des lubies politico-religieuses plus que discutables. Pire que le un, il faut vraiment n’avoir rien connu avant pour s’infliger ça. Le 3, j’imagine déjà l’histoire version Hollywood avec ce qui reste de matière. Sans moi.
Lectures
- Riviera de Joann Sfar (2022) : Visiblement le confinement n’a pas réussi à tous les dessinateurs. Exemple, l’ultra productif Sfar qui nous pond cet horrible album où son style, déjà discuté, nous apparaît bâclé, pour une histoire assez commune même si situé encore dans un milieu juif. Accumulation de clichés en prime, A OUBLIER.
- L’agent double de Voro et Lapierre (2023) : Très intéressant album concept autour d’un homme victime hallucinations et de paranoïa. On y voit la même histoire de chaque coté de l’album selon cet homme et vu de l’extérieur. Une BD québecoise très réussie pour son originalité et son traitement à 4 mains pour le dessin. ÉTONNANT
- Je suis au delà de la mort de l’Homme étoilé (2023) : Un album de l’homme étoilé qui a mis du temps à m’attraper. Toujours le style assez minimaliste et rond qu’il a développé sur instragram mais pour une fiction cette fois…ou semi fiction? On y retrouve les thèmes de prédilection de notre infirmier dessinateur, à savoir la maladie, la mort, la vie contre tout ça. ÉMOUVANT
- The W.E.S.T de Dorison, Nury et Rossi (2004-2023) : Une série de 6 albums qui m’avait échappée, heureusement réunie en intégrale. On mélange enquête, ésotérisme, fantastique et fin 19ème aux USA. Graphiquement très bien réalisée, on est aussi happé par les 3 histoires qui ont aussi une conclusion définitive. Cela s’inscrit dans une histoire bien réelle mais utilise des légendes ou croyances avec habileté. Les héros sont troubles et charismatiques en plus. A LIRE.
- Cat+Gamer / La gameuse et son chat de Wataru Nadatani (2019) : Un manga parlant d’une «office lady» qui cache sa vie de gameuse célibataire et un peu otaku. Tout bascule le jour où elle adopte un chat. Le dessin est classique et parfois minimaliste, sauf… pour le chat. On se laisse embarquer dans une série qui compte déjà 8 épisodes (7 en français) et qui ne reste pas bloquée sur cette…héroïne, si vous voyez ce que suggèrent les couvertures. Un auteur par ailleurs spécialisé dans les chats. MIAOU.
- Poison City de Tetsuya Tsutsui (2015) : Fidèle à lui-même, Tetsuya Tsutsui nous livre une réflexion sur la société à travers 2 tomes. Cette fois, il ‘agit de censure et de l’auto-censure des auteurs, ce qu’il a connu lui-même pour un de ses mangas aux USA. Il retourne le propos en imaginant une censure des mangas lors des J.O de Tokyo de 2020 avec une résurgence du conservatisme pas loin d’un McCarthisme à la japonaise, ou d’un anti-wokisme. C’est à travers un manga et un auteur fictif qu’il nous montre le questionnement des auteurs et éditeurs et l’influence des politiques. A LIRE.
- The Blue Flowers and The Ceramic Forest de Yuki Kodama (2018-2023) : Et voici un Shojo manga et comme souvent une romance. Sauf que c’est dans l’environnement de la poterie traditionnelle japonaise ce qui est peu commun. Sinon, on retrouve les ressorts habituels de ce genre de séries, un développement lent et cette fois un dessin épuré mettant en valeur les personnages et … les poteries. ÉTONNANT.
- Noise de Tsuomu Nihei (2023) : L’album préquel à la série Blame du même auteur. Du cyberpunk un peu gore, dans un style encore plus noir, avec toujours ce goût de l’ancien architecte pour les architectures monumentales. L’histoire rappelle un peu Ghost in the shell ou Appleseed…bref Shirow, mais en un peu moins complexe. Les combats sont nombreux et particulièrement dynamiques, ce qui gâche quelque peu l’intrigue. EFFICACE.
- Les fils d’El Topo de Jodorowski et Ladrönn (2016-2023) : La suite d’un film mythique et sulfureux de Jodorowski mais en BD. Et on y retrouve le western, l’ésotérisme et le religieux mais surtout des lubies de Jodorowski dont une plus que gênante : Le Viol. Confus dans le premier, gênant dans le deuxième tome, sanglant dans le troisième tome, c’est une trilogie qui ne laisse pas indemne. Je n’adhère pas à cause de ce gros trouble sur l’idéologie qui en ressort. MALAISE.
- Bourdieu, une enquête algérienne de Génot et Thomas (2023) : On connaît au moins de nom le sociologue Pierre Bourdieu mais moins l’homme et son parcours. Il est beaucoup lié à l’Algérie et cet épais ouvrage nous emmène de nos jours sur ses traces. C’est un vrai documentaire en images papier avec une somme de références, des rencontres. Du véritable journalisme avec une approche sociologique de la BD. PRECIS.
- Gunmen of the west de Tiburce Oger (2023) : Un recueil en BD de diverses histoires de fines gâchettes de l’ouest américain. C’est assez homogène et réussi malgré la somme de dessinateurs qui ont participé au projet. Des histoires vraies mais plus ou moins romancées avec le temps. Un thème qui fascine toujours les petits ou les grands et les femmes n’ont pas la part belle dans cet ouest sauvage. DISTRAYANT.
- Wahkan de Max L’hermenier et Alexis Sentenac (2024) : Une BD Steampunk qui lorgne étrangement sur un style manga sans y aller. Un scénario bien maladroit, un dessin qui ne convainc pas malgré un univers plutôt riche et on a hâte que ça se termine avec des personnages en décalage. DOMMAGE.
- Rouge Passé de Tosseri et Gobbi (2019) : Une BD sur la rédemption d’une ancienne terroriste des brigades rouges. C’est intéressant pour comprendre le cheminement qui mène cette paisible jeune fille à l’action armée et au meurtre (ce qui fait écho à un cas que j’ai connu en France). PAISIBLE
- Comme un oiseau dans un bocal de Lou Lubie (2023) : Sous-titré «portraits de surdoués», c’est une très jolie BD très riche en éléments de compréhension pour ces cas complexes que sont les HPI, Surdoués, Zèbres, etc…On y suit particulièrement deux personnages qui sont aussi proches que différents. Les humains sont ici des animaux sans que l’on comprenne forcément pourquoi. Le dessin est plutôt épuré mais très agréable et bien colorisé. Une excellente introduction avec des conseils pour ceux qui ressentent ou ont ressenti des troubles pouvant faire penser à cela. ENRICHISSANT.
- Fritz Haber de David Vandermeulen (2005) : Une série BD de 4 tomes qui revient sur la vie de ce prix Nobel de Chimie qui fut aussi à l’origine des armes chimiques de la première guerre mondiale. Juif voulant affirmer sa germanité dans une période où racismes en tous genre étaient choses communes, son histoire est mise en image avec une technique bien particulière. C’est beau et déroutant à la fois et on s’y perd un peu. Après la lecture, je me demande si le personnage le plus intéressant n’est pas simplement Clara Immerwahr, son épouse et chimiste émérite comme lui…Elle sacrifia sa carrière et finalement sa vie, tout en étant probablement à l’origine de quelques découvertes. HISTORIQUE.
- Glacé de Thirault, Mig et Minier (2011) : Une adaptation BD d’un polar de Minier. Le trait est parfois un peu maladroit mais on entre dans cette ambiance montagneuse où l’on recherche l’assasin d’un …cheval du milliardaire local, mais aussi de notables. C’est plutôt bien ficelé avec les habituelles fausses pistes, l’enquêteur miné par le passé, etc…Quelques clichés aussi mais cela reste plaisant à lire et regarder. EFFICACE.
- Papier Bulle de Boulerice et Patenaude (2021) : Une BD québecoise sur une jeune fille hémophile, c’est assez peu courant. La technique met en avant le fait que l’encre traverse la page, un peu comme le sang de l’hémophile traverse les tissus. C’est joli, précis et délicat, comme l’histoire. Et pourtant, je trouve que l’on reste en surface malgré toute la poésie qui se dégage de oeuvre. Un peu comme le livre s’était fait oublier sur la pile, on est captivé par le visuel quand le scénario laisse sur sa faim. POÉTIQUE.
- Beastars de Paru Itakagi (2016-2022) : Étonnante série de manga pour adolescents avec pour héros des animaux anthropomorphes. Entre thriller, romance et vie de fac, il y a cette fracture entre les herbivores et les carnivores. Le dessin est assez inégal alors que l’histoire nous perd aussi dans des méandres entre genres. Pourtant on s’attache à Legoshi, le timide loup, ou à d’autres de ces personnages torturés. On comprend alors la symbolique de l’animal dans une société japonaise. ÉTONNANT.
Musiques et Sons
- Moongate de Yaima (2023) : C’est une sorte de compilation des meilleurs titres des albums précédents de ce groupe New Age. Mais ici, les titres sont réarrangés ou ré-orchestrées. La voix de Pepper Proud est toujours aussi magnifique. Une «révision» qui peut servir d’entrée dans le monde de ce groupe prolifique qui n’a pas fini de nous étonner. RELAXANT
- Invicible shield de Judas Priest (2024) : Le retour improbable du groupe mythique. Et on ne peut pas dire qu’il y ait de la surprise dans ce metal efficace, énergique. Presqu’un retour aux sources pour certains titres avec du gros son… un peu trop gros même. Est-ce que Rod Halford pourra défendre ça sur scène ? C’est une autre histoire. On en oublierait presque l’absence de K.K. Downing. PAS MAL.
- Need some Mo de Ko Ko Mo (2022) : Découverts sur un live au Mainsquare festival, ça vaut le détour : Un groupe Guitare-Voix et Batterie qui envoi du power-rock un peu vintage avec des riffs bien 70s. On rajoute la voix particulière du guitariste-chanteur, un batteur bien communicatif avec de faux airs de Kolinka de Téléphone et ça fait un groupe qui poursuit sa route depuis dix ans déjà. A ECOUTER.
- Ihsahn 2024 : C’est toujours avec curiosité qu’il faut aborder un nouvel opus du fondateur du groupe de black metal Emperor. Une intro qui sonne musique classique et on semble parti sur du black à tendance symphonique. C’est toujours aussi ambitieux à l’écoute et même encore plus avec la prise par l’orchestre. On en oublierait presque le death growl pour se laisser guiderpar les montées et descentes de manche, la double pédale. C’est assez passionnant à écouter mais à ne pas mettre entre toutes les oreilles. Du Ihsahn quoi. VALEUR SURE
- Changing the Melody de Lipz (2023) : Un album glam rock comme les nordiques savent si bien le faire. C’est catchy mais un peu trop stéréotypé. Et mine de rien, ça fait déjà plus de 12 ans de carrière. Pour les amateurs de…GLAM.
- Ghost Stories de Blue Öyster Cult (2024) : Voyage dans le temps pour ce peut-être dernier album du vénérable groupe de Hard Rock. Car on retrouve un mélange de titres inédits datant pour certains de la fin des années 60. Il y a des reprises et des lives acoustiques et un inédit récent. Tout ça donne l’impression de remonter le temps et ça vaut quand même le coup parce qu’ils ont du métier pour que ça reste intéressant. Ils n’ont pas essayé de coller aux tendances et font ce qu’ils aiment. Enfin c’est plus un album pour les fans quand même et ça donne envie de ressortir les vieux classiques prog, psyché et hard-rock. RETRO.
Jeux vidéo
- Stunt Paradise (2024) : Un jeu multi-plateforme (Xbox, Switch, Steam, ) qui au premier abord parait issu d’une PS2…Du trial en voiture pour faire des cascades improbables. La mécanique est simple et bénéficie d’un excellent level design. A 8 euros, ça fait quand même un peu cher, même si on prend du plaisir à atteindre les étoiles et se prendre pour l’homme qui tombe à pic. Découvert grace à un Level One de Marcus ZeBoulet, évidemment.
- Nigel Mansell’s world championship racing (1992) : Il fait partie des jeux à la gloire du champion anglais et j’avais joué à une version CPC de l’époque (Nigel Mansell’s Grand prix en 1988). Cette fois j’ai gouté à la version SNES qui m’a semblé plus Arcade que dans mes souvenirs. Il faut faire preuve de beaucoup d’imagination pour retrouver les circuits d’origine et le décor, limitation des 8/16 bits oblige. Il y a des trucs bizarre comme la position des stands à Monaco. Et seulement 12 voitures avec les vrais noms. Cela paraît totalement dépassé pour 1992 quand ça aurait pu faire illusion 4 ans plus tôt. Virtua Racing est sorti la même année, c’est dire, sans parler de Lotus Esprit turbo challenge chez le même éditeur ! A EVITER.