Culture - La revue 2025 ep.2
Et maintenant c’est le printemps, les fleurs, les premières grosses sorties cinéma, le renouveau des livres et BD. Un renouveau aussi dans les liens puisque je reviens sur IMDB progressivement pour le cinéma…quand je n’ai pas fait la chronique évidemment.
Cinéma - Série
- Lucia Mholoy, la photographe du Bauhaus de Sigfrid Faltin (2024)) un documentaire sur une femme photographe qui accompagna le mouvement architectural Bauhaus. Evidemment, on ne reconnu que tardivement son impact dans la diffusion de ce courant. Le directeur de l’école l’a ouvertement utilisé sans la rémunérer et son ex-mari s’est approprié des travaux communs. A voir pour découvrir à la fois le Bauhaus et son histoire mais surtout cette personne qui a eu aussi un impact sur … l’espionnage. INSTRUCTIF.
- Mon chat à tout faire est encore tout déprimé de Hitsuji Yamada (2018) : Amateurs de chats, vous reveriez de ce chat géant hyperdoué. Et pourtant le pauvre est tout déprimé quand sa “maîtresse” s’en va travailler comme employée de bureau auprès de collègues persifleurs et d’un chef beau comme un dieu. Et pourtant, lorsqu’elle a recueilli ce chat, il était tout à fait normal. Humour et absurde au rendez-vous pour cette série animée très japonaise. MIAOU!
- Val de Leo Scott et Ting Poo (2021) : Un documentaire sur les dernières années de Val Kilmer…4 ans avant sa mort. Acteur surdoué, il n’était plus que l’ombre de lui-même à cause d’un cancer du larynx. Perfectionniste, théatreux, il a été broyé par la machine hollywoodienne qui ne lui offra pas les rôles souhaités, le cantonnant dans des projets commerciaux, en plus de ses mauvais choix de vie (quoique…) qui lui firent courir le cacheton. On en apprend plus sur les drames de sa vie, ses motivations et ses enfants défendent bien leur père. TOUCHANT.
- Mickey 17 de Bong Joon-Ho (2025) : Avant de voir ce film de SF, je pensais faire une chronique complète…et puis finalement il n’a droit qu’à cette chronique express. La faute au mal qui pèse sur le cinéma US : On prend le spectateur pour un gamin de 5 ans à qui on doit tout expliquer. Donc c’est long, très long, trop long pour ce premier film américain du réalisateur de Parasite. On y retrouve pourtant des thèmes qui lui sont chers vus dans Okja avec le sort des animaux, dans Parasite et Snowpiercer avec la lutte des classes, les castes. On y ajoute la colonisation, le suprémacisme blanc (tiens tiens..) et l’exploitation à outrance des ressources, le clonage et ça donne 45 minutes de trop. Pas mauvais mais PEUT MIEUX FAIRE.
- Piégé de David Yarovski (2025) : Une bonne petite surprise que ce film d’otage, remake d’un film argentin, dû aussi au contexte actuel. Car tout est politique. CHRONIQUE complètement sur le blog.
- West Side Story de Steven Spielberg (2021) : Pourquoi ce remake d’un film de 1961, sinon pour parler du racisme ambiant aux USA. D’une durée similaire à l’original, j’ai pourtant eu l’impression d’un film plus bavard. Les mouvements de caméras sont peut-être plus modernes, les chorégraphies claquent un peu moins, même si c’est en extérieur. La musique de Bernstein fait toujours son effet mais en dehors, ça manque. Si l’original avait des défauts, notamment de ne pas assez oser sur ce sujet du racisme, il prenait au tripe dès l’intro, ce qui n’est plus le cas. Il y a toujours la faiblesse du casting coté Jets par contre. Les combats ne sont plus aussi chorégraphiés, ce qui faisait la patte West side story. Un bon film sinon mais qui montre qu’Hollywood ne sait plus faire de grandes comédies musicales, parce qu’il n’y a plus un vivier dans ce style comme avant, ce qui tirait le talent vers le haut. MOYEN.
- Les Règles de l’art de Dominique Baumard (2025) : L’idée de base du film était de parler du casse du siècle au Musée d’Art Moderne de Paris en 2010. Et puis peu à peu, avec les interprètes Melvil Poupaud, l’expert et Sofiane/Fianso Zermani le vendeur trafiquant, ça a dérivé vers de la comédie, ce qui lui a permis de récolté un prix. Mais vois-je le mal partout quand le voleur, Steve Tientcheu, devient bizarrement noir dans le casting au lieu de croate? Et pourquoi y rajouter aussi un arabe comme tchatcheur et un juif comme expert riche. Gros clichés à la truelle à relent racistes, non ? Si le duo comique fonctionne, le film est bancale et rate sa cible, à savoir le sujet de base car le personnage central aurait dû être l’art, le tableau de Modigliani dont le seul qui le respecte n’est pas celui que l’on croit. RATAGE.
- Les Linceuls de David Cronenberg (2025) : Comme souvent avec Cronenberg, le sujet est mieux que le film. On retrouve toutes les obsessions du réalisateur dans cette histoire de tombe connectée filman la décomposition du cadavre et de machination autour de cela. Vincent Cassel incarne le veuf tourmenté de Diane Kruger qui a une sorte de désir nécrophile. On pense à Crash avec un peu de Existenz, et dommage que certains aspects techniques soient simplistes comme la machination au coeur du film. La réflexion sur les IA et les assistants n’est pas très poussée non plus. Le rythme est typique du réalisateur comme la froideur pesante mais c’est moins métaphysique et plus accessible que l’on peut s’y attendre, malgré le sujet bien glauque et des scènes très crues. MOYEN pour les fans, BOF pour les autres.
- Astérix & Obélix: Le Combat des chefs d’Alain Chabat (2025) : C’est l’histoire mélée de l’album combat des chefs et du film le coup de menhir (1966), un peu réactualisée à la sauce Chabat. Mais là où il y avait du rythme dans Asterix et Cléopatre, on sent qu’il a gonflé artificiellement le scénario pour en faire une série en 5 épisodes. Le doublage est clairement baclé, insipide, plat. Et s’il y a de bonnes vannes et des anachronismes et jeux de mots, ça fonctionne nettement mieux dans la bande annonce qu’au cour des épisodes qui perdent de l’intensité à chaque fois. Et surtout pourquoi un épisode 1 explicatif d’un mystère qui devait le rester. Une DECEPTION.
- Jackie Chan, humour gloire et Kung-fu d’Antoine Coursat : un documentaire sur la star du cinéma d’action chinois et initialement Hong-kongais. On revient sur l’enfance rude de l’acteur, sans parler des quelques amis qu’il se fait dans cette école de l’opéra chinois et du cirque. On revient sur l’héritage de Bruce Lee puis le “pragmatisme” dont il a fait preuve avec la Chine et même sur Hollywood. De quoi revoir quelques scènes d’anthologie de ses meilleurs films mais aussi quelques ratages aussi mémorables. Un HOMMAGE CRITIQUE mais bien résumé.
- La venue de l’avenir de Cedric Klapisch (2025) : La chronique complète est en ligne pour ce très bon film entre deux époques.
- Les secrets des fresques d’Amazonie de Juan Jose Lozano (2025) : Une plongée au coeur de la préhistoire en Amazonie, c’est déjà peu commun. Mais découvrir des peintures rupestres qui rappellent celles que l’on trouve en Europe, c’est encore plus étonnant. On en découvre l’histoire peu à peu par indice, même s’il reste des incertitudes. Mais c’est surtout le lieu de la découverte qui rend l’opération périlleuse. Des chercheurs français, sud-américains se succèdent avec diverses techniques mises à mal par l’environnement hostile pour ce but commun. PASSIONNANT.
Lectures
- 3 cases pour une chute de L’Abbé (2024) : 3 cases (plus le titre) pour une petite histoire absurde et souvent acide et trash. C’était le défi du dessinateur l’Abbé et il y réussit fort bien. Il y a eu évidemment d’autres éditions sur le même thème. A ne pas mettre entre toutes les mains, car ça pique un peu parfois. CAUSTIQUE.
- La Revue dessinée N°47 : J’ai beaucoup apprécié ce numéro pour ces sujets : la justice en Guyane, les migrants accusés d’être des capitaines de bateaux, Thiaroye 1944 et le massacre des tirailleurs sénégalais, les placements extérieurs, l’affaire Tarnac…entre autres. Des dessinateurs y font leur retour et les reportages sont toujours aussi fouillés. Certains diront que ce sont des sujets de gauche. Et alors, ça fera une moyenne quand la presse bascule bien à droite. INDISPENSABLE.
- Parents des années 80 de Cookie Kalkair (2023) : Un album issu d’une expérience internet : Recueillir des anecdotes d’enfants des années 80 sur leurs parents. Ce genre de choses donne un résultat toujours inégal. Il y a du très drôle, des expériences proches de mes souvenirs, et du moins drôle, voire triste. Oui, il y avait plus d’insouciance, moins de protection ou surprotection et pourtant on a survécu. Pas mal d’anecdotes sur le tabac quand même, la grosse évolution étant là. NOSTALGIQUE.
- Revoir Comanche de Romain Renard (2024) : Un des meilleurs albums de BD de l’année passée ! Déjà par son dessin, qu’on entrevoit dès la couverture. Un beau noir et blanc qui mêle différentes techniques et accentue l’impression d’être dans un film noir. Pourtant c’est histoire est un western où un rescapé de cette époque dans les années 1930 est remis en selle par une jeune femme enceinte. Que cherchent ils tous les deux ? Qui est cette fameuse Comanche ? On parle de l’histoire de la conquête de l’ouest, de la violence de cette époque de “colonisation”, des populations indiennes, du racisme. Le décor est réaliste, les personnages attachants. Et tout cela jusqu’au twist final qui est tout de même un peu éventé à mi-parcours. PASSIONNANT.
- Âme augmentée de Ezra Claytan Daniels (2024) : Si je m’attendais à cela en commençant ce roman graphique consacré a rajeunissement. Il s’agit bien de science-fiction où le désir de rajeunir côtoie le clonage dans une expérience illégale pilote. Et évidemment ça ne se passe pas comme prévu pour les deux sympathiques vieillards tenant lieu de héros. Juste un indice : La sœur du savant qui mène l’expérience est la moitiée d’un jumeau à tendance siamoise… On parle forcément de l’humanité au sens large, des liens qui nous lient imperceptiblement, de la différence, des apparences. Un sujet aussi complexe que ce livre qui donne parfois la nausée. Et pourtant cette année même on voit des millionnaires vouloir tout sacrifier pour cette jeunesse éternelle apparente. A MEDITER.
- Bella Ciao de Baru (2020-2024) : Une série en 3 albums qui revient sur la famille de l’auteur/dessinateur, c’est à dire l’immigration italienne de la fin du 19ème jusqu’à nos jours. C’est un peu désordonné car parcellaire mais toujours intéressant, touchant, révoltant. Une oeuvre qui montre le déracinement, remet en mémoire le racisme anti-italien qui avait court et s’est transformé (cf Aigues-mortes). Un devoir de MEMOIRE.
- Carnages de Maxime Chattam (2005) : Un des premiers livres de cet auteur, marqué par les tueries de masse aux USA. C’est court, efficace déjà avec le style qu’on lui connaît, ne prenant pas de gants pour la criminologie et les descriptions. On l’a juste vu plus inspiré dans le scénario et la longueur. Comme s’il avait utilisé cet écrit comme exutoire. INTERMEDE.
- Nous rêvions juste de liberté d’Henri Loevenbruck (2015) : Un roman roadmovie de biker dans une sorte de pays rappelant les USA mais pas clairement identifié. OK, c’est du déjà vu avec la Beat Generation mais Loevenbruck modernise ça tout en gardant un oeil nostalgique par ses propres expériences de jeunesse. Un roman sur l’amitié, les trahisons et la quête de la liberté ultime. Certains pourraient y voir longtemps une ode à la défonce mais la fin, plus ou moins attendue, peut les doucher. Un livre qui est plus documenté sur les pratiques des Motorcycle Club 1% que sur une géographie précise. Il fallait justement ne pas ancrer cela dans une époque où un lieu pour y donner plus d’universalité. Ecrit à la première personne par le héros Hugo, avec une certaine naïveté mélée au recul d’un homme qui regarde son passé, ça se lit bien et suscite révolte et émotion. une REUSSITE.
- L’Incroyable Histoire de la littérature française de Mory et Bercovici (2019) : Il est toujours diffile de faire de la vulgarisation dans le domaine de la littérature et de l’histoire. Et d’autant plus en BD. On trouvera toujours des manques dans les auteurs/trices abordées dans cet ouvrage qui essaye de prendre les choses avec humour. On a donc à chaque fois la biographie à travers des évènements et anecdotes et un résumé d’une ou plusieurs oeuvres en quelques cases. Le but est évidemment de s’instruire et de donner envie de lire les livres. C’est plutôt très réussi même si les puristes trouveront à redire sur quelques raccourcis. Le genre d’ouvrage qu’on AIME RELIRE.
- Le Ciel pour conquête de Yudori (2022) : Ce pseudo-manga/roman graphique au trait très réaliste nous emmène dans la Hollande du 16ème siècle pour suivre le destin d’Amélie, une aristocrate déchue qui a épousé un marchand. Elle ne rêve que de s’évader dans les airs et concevoir une machine volante, au grand dam de son mari qui la prend pour une sorcière. Un jour, le mari revient avec une jeune femme orientale qui est en réalité une esclave sexuelle qu’il aurait arraché aux turcs. Un drame dans un seul et épais volume qui ne se veut pas historique mais parle plus de la condition des femmes et des mensonges des hommes qui s’attribuent tout. Un peu téléphoné parfois mais on apprécie les deux héroïnes qui n’étaient pas faites pour se rencontrer. ATYPIQUE.
- Le Doute est partout de Voutsch (2007) : Le style de Voutsch, j’en ai déjà parlé, c’est une planche autour d’une dérive de notre société humaine, réelle ou fantasmée en mode absurde. On parle du social, des relations dominants-dominés, hommes-femmes, et ça fait souvent mouche. Evidemment, comme toute BD à Sketchs, ça reste inégale mais on sourit au moins, sinon on rit…ou on pleure de nous voir si cons, nous autres humains. ACIDE.
- Les Epées de verre de Corgiat et Zuccheri (2014) : Voici une œuvre de Fantasy en 4 épisodes réunis dans une belle intégrale. Première particularité, c’est une autrice et une dessinatrice, encore trop rare dans ce genre. Nous voilà dans une planète ressemblant à une terre alternative peuplée d’humains et d’une faune assez différente. Le soleil envoie des épées qui vitrifient ceux qui essaient de s’en emparer…ou les ennemis des élus qui peuvent les utiliser. Il faut les réunir pour sauver le soleil et nous suivons d’abord une jeune fille, Yama qui va s’initier avec un ancien général à l’art du combat pour venger sa famille avec une des épées. Le dessin est magnifique. Le scénario tient la route avec diverses inspirations. Mais on a l’impression qu’il y aurait pu avoir plus de 4 volumes tant les histoires des autres “élus” sont réduites. A LIRE.
- Le Sursis de Jean-Pierre Gibrat (2008) : Derrière ce titre énigmatique, c’est un roman graphique qui nous emmène dans un petit village sous l’occupation. Un jeune homme parvient à échapper au STO en Allemagne et revient dans son village pour se cacher. Il peut ainsi observer la vie du village, du maquis, la milice … et retrouver Cécile, sa fiancée. Un dessin très soigné, de belles couleurs, une héroïne charismatique et sexy, et un scénario à rebondissements. Voilà qui tient le lecteur en haleine pour les deux tomes…ou l’intégrale. Gros succès critique, cette mini-série dessinée est une réussite, d’autant que j’y retrouve des éléments qui me parlent par la région décrite et l’environnement. presque INDISPENSABLE.
Musiques et Sons
- The Father of Make Believe de Coheed and cambria (2025) : Enième concept d’un de mes groupes de chevet et toujours ce son et phrasé particulier du chanteur, guitariste, concepteur, designer…Et pourtant, on ressent une tonalité plus pop que metal cette fois-ci, et même un peu Power-pop parfois. Cela reste agréable à entendre même si on a perdu pas mal d’aspects progressifs dans le lot des 14 titres où la voix de Claudio Sanchez change aussi. Les fans ont l’air d’adhérer à cette douce évolution et c’est peut-être aussi plus accessible. Ils ont bien le droit d’essayer ? CONTINUITE.
- In Waves de Jamie XX (2024) : Un album Electro-dance un peu rétro à retrouver dans cette chronique.
- One-X de Three Days Grace (2006) : Le deuxième album du groupe canadien, réduit alors à 4, est celui qui eut le plus de succès. Après le Grunge et dans cette période du Néo Métal, le groupe avait trouvé une formule gagnante entre Pop, Grunge et son Heavy. Les titres sont accrocheurs comme il se doit pour une prod nord-américaine des années 2000, sombre comme un mec en rehab, et le tout dans un album très homogène. Bref ça s’écoute bien mais j’ai du mal à en faire ressortir quelque chose de vraiment marquant. Un bon album pour cette période où le metal se cherchait aussi. CLASSIQUE.
- Blood Dynasty de Arch Enemy (2025) : Déjà le 12ème album pour ce groupe un peu moins suédois avec la chanteuse québecoise depuis 2014. Mais le nouveau guitariste reste suédois (les titres étant majoritairement composés par le fondateur, Michael Amott qui reste)…On retrouve cette alliance de death et mélodic métal avec un growl féminin (il faut avoir l’oreille pour faire la différence…). Surprise aussi d’une reprise de “Vivre Libre” du groupe français Blasphème, très fidèle, ou d’un intermède au violoncelle et la guitare acoustique. Alors ça envoie du lourd d’entrée et pas dans la franche gaîté comme on s’en doute avec la pochette. On reconnaît l’efficacité mélodique suédoise magnifiée par la voix d’Alissia White-Gluz et les chœurs du groupe. La section rythmique dépote, la production a de l’amplitude et on peut même dire que ça explose littéralement (cf March of the Miscreants). Bref, un changement dans la CONTINUITÉ aussi.
- Every Dawn’s a mountain de Tamino (2025) : La chronique est en ligne pour cet album de pop-folk.
Jeux vidéo
- Forkyz sur Android (2015) : Une application de mots-croisés exclusivement en anglais, faute de participants français. Car elle reprend les publications des grands journaux dans le domaine et on peut ainsi télécharger les grilles qui sortent. La difficulté est donc conséquente pour certains, surtout pour un français qui n’a pas les codes (anglais) du genre. L’ergonomie n’est pas toujours évidente mais on s’y fait et le fait de pouvoir scroller sur les définitions est plutôt pratique. Un fork d’un autre logiciel libre dispo sur FDroid. POUR LE VOCABULAIRE.
- PysolFC sur Android (2017) : C’est une collection de jeux de solitaire, mahjong et autres qui s’offre sur Android. Le problème est que cette conversion de programme python n’est absolument pas adaptée à une utilisation sur smartphone, malgré la rotation de l’écran. Sur tablette, encore, ça peut passer. Et dire que ça fait 8 ans que personne ne s’est posé la question ?! C’est qu’on oublie de leur faire un feedback, sans doute. C’est d’autant plus dommage que les jeux sont très bien réalisés…sur la version desktop, donc. Je conseille donc de rester sur son pingouin préféré pour y jouer. EN SOLITAIRE.
- Endless Sky sur Android (2024) : C’est le portage d’un jeu d’exploration et de commerce spatial présent déjà sur linux et windows. Cela fait penser évidemment à Elite mais on y rajoute un coté Asteroids pour les combats, en tactile. Ce n’est pas des plus précis mais ca change. L’univers semble immense mais le problème est que le jeu était conçu en desktop et ne passe pas sur les trop petits écrans. Sur une tablette, encore, ça va, mais sinon ce n’est pas très jouable. Dommage car la liberté est immense, à commencer par le choix du vaisseau entre transport, commerce et combat, ce qui définira aussi ce que l’on fait de sa carrière dans l’espace. De quoi spéculer ou peser sur les destins des planètes. Encore au début du développement, il y a un potentil certain pour ce fork. INFINI.
- The Final Earth 2 sur Android (2022) : Voici un city builder multiplateforme dans un style retro futuriste. Le principe est de construire une ville par superposition de cubes. Ils peuvent interagir les uns sur les autres et il faut gérer les ressources limitées de cette cité tout autant que le bonheur des habitants, la polution, etc. Un micro-simcity en quelque sorte dont les mécanismes se découvrent peu à peu. Adapté au format portable, le jeu existe aussi sur winmachinchose…La musique est également réussie et ça tombe bien car c’est typiquement ce qu’on écoutera des heures et des heures tant il est addictif de concevoir une ville qui fonctionne, la modeler pour la rendre plus belle, etc….Mais comme il n’y a pas d’évènement impromptu, ça reste répétitif. CONSTRUCTIF.
- Ball2Box sur Android (2020) : Un puzzle game où l’on demande simplement d’envoyer une boule dans une boite comme on le ferait dans un jeu de billard. Un principe simple mais les obstacles se mettent rapidemet sur notre chemin. Un jeu sans pub, à la présentation austère mais dont le challenge motive, même si parfois le hasard fait plus ou moins bien les choses. PHYSIQUE.