Actions militantes - Juin 2025

Juin est maintenant un mois d’été…et l’été sera chaud. Parfois on a l’impression de tourner en rond sur des sujets, tandis que le monde ne tourne plus vraiment rond.

L’industrie de la fourrure, cette torture

“Un chinchilla hurle pendant plus d’une minute lors d’une électrocution mal faite. Un vison se cache sous une pile de corps sans vie, suffoquant avec difficulté dans une chambre à gaz. Un chien viverrin (ou tanuki) à la peau arrachée lève sa tête ensanglantée et cligne des yeux. Ces animaux et bien d’autres sont victimes de l’industrie de la fourrure, un commerce violent qui condamne les animaux à une souffrance sans nom et à une mort infâme, tout cela pour un manteau, un col ou une bordure en fourrure.” PETA interpelle toujours les sociétés qui utilisent de la fourrure et les consommateurs par des contre-publicités et des happenings. Des actions qui coûtent aussi. Appel aux dons.

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Les sociétés du mensonge.

Beaucoup de sociétés s’étaient engagées à respecter des standards de bien-être pour les poulets…croyant sans doute à un green-washing facile. Mais le militant veille, notamment chez L214. Alors ça va dénoncer à tour de bras ce mois-ci : Pizza Hut pour commencer avec des actions sur les réseaux sociaux. et l’habituel mailing de masse. Pas mieux pour la chaîne Prêt-à-manger pour les cochons. Donc on y va aussi sur les Réseaux associaux en restant courtois, bien plus qu’eux avec les animaux exploités.

Et pour illustrer ce qu’il se passe dans des élevages, voici un exemple : “La mue forcée, une pratique barbare et illégale, des poules privées d’eau, de nourriture et de lumière. C’est le sort réservé aux poules reproductrices de l’entreprise Sasso, filiale du géant Hendrix Genetics, dans un élevage situé à Sabres, dans les Landes. Ces poules sont utilisées pour pondre des œufs fécondés, qui donneront naissance aux futures poules pondeuses ou poulets d’élevage. Mais après plus d’un an d’exploitation intensive, leur production d’œufs baisse. Pour forcer une dernière ponte productive avant l’abattage, des oiseaux sont privés de tout. C’est la mue forcée, une pratique aussi cruelle qu’illégale. Une partie des poules sont soumises à un protocole implacable : l’alimentation, l’eau et la lumière sont coupées, jusqu’à 7 jours. Elles maigrissent à vue d’œil et sont très affaiblies. Un éclairage minimal est alors réintroduit. La pétition est en ligne.

La Corrida, un sujet mondial

L’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) a tenu sa 92è session générale à Paris, du 25 au 29 mai 2025. A ce titre, il est prévu de modifier certains articles du Code sanitaire pour les animaux terrestres, notamment le chapitre 7.1 intitulé « introduction aux recommandations relatives au bien-être animal ». Parmi ces modifications, figure un élargissement des différents cas d’utilisations de l’animal qui apportent « une contribution majeure au bien-être des personnes ». Il est ainsi prévu de viser dans une nouvelle définition, l’utilisation des animaux « à des fins culturelles et de spectacle ». L’OABA et l’Alliance anticorrida ont fait part de leurs inquiétudes auprès de la Directrice générale de l’OMSA (ex-OIE) et du Président de la Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres, dans un courrier du 22 mai 2025. Les deux ONG craignent en effet que des spectacles et courses, portant atteinte à l’intégrité physique des animaux, si ce n’est à leur vie, soient « avalisées » par l’OMSA avec cette définition élargie.

Pour le docteur vétérinaire Manuel Mersch, président de l’OABA, « Il serait choquant, pour ne pas dire scandaleux qu’une organisation qui a pour but de promouvoir le bien-être animal au niveau mondial, promeuve la corrida, les combats de coqs et autres courses violentes utilisant des animaux sous le prétexte de traditions prétendues « culturelles ». » Quant à Claire Starozinski, présidente de l’Alliance anticorrida elle explique : « Les organisateurs français de corridas ne sont pas parvenus à faire reconnaître leur barbarie, ni par le ministère de la Culture, ni par le ministère des Finances. Il serait incompréhensible que l’OMSA leur accorde une telle reconnaissance. »

Épargner 600 millions d’animaux d’ici 2030

Ce n’est pas une utopie. C’est l’objectif que nous voulons collectivement fixer à la France pour 2030 : réduire de moitié le nombre d’animaux tués pour l’alimentation. Un cap ambitieux, atteignable, et absolument nécessaire. L214 souhaite une société qui ne considère plus les animaux comme de la nourriture, pour en finir avec les souffrances et les mises à mort évitables. Mais nous avons conscience qu’un tel changement est une véritable révolution. C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui un objectif intermédiaire, à la portée de notre société. Les explications sont là. Parmi les solutions on retrouve :

L’A69, ce chantier anachronique

Contrairement à ce que veut nous faire croire la presse locale aux ordres des élus, le chantier n’est pas si avancé pour motiver une reprise et un détournement de la loi par le sénat. En tout cas, rien qui justifie un petit tronçon coutant une fortune, détruisant des terres agricoles, coûtant cher à l’usager pour un gain minime, à part pour le labo bien connu qui jouxte le tracé. Reporterre montre une autre réalité, photos à l’appui.

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Les Bonnes nouvelles

Le GRAAL continue son action auprès des laboratoires pour donner une nouvelle vie aux animaux qui y étaient UTILISES. 19 Beaggles, 6 Golden retrievers ont ainsi pris le chemin de l’adoption dans diverses SPA et refuges indépendants. 10 macaques ont pu être placés dans des zoos respectant les conditions de réacclimatation. One Voice rappelle par ailleurs que ce sont toujours 2 millions d’animaux qui sont exploités dans les laboratoires chaque année.

Il faudra surveiller que les déclarations du géant chinois de la fast-fashion SHEIN seront suivies d’effets (voir plus haut). Cela pourrait sauver beaucoup d’animaux dont la peau, les plumes sont utilisées.


Ecrit le : 27/06/2025
Categorie : vegan
Tags : protectionanimale,manifestation,pétition,politique

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