L’action du moment est bien la mobilisation contre la loi Duplomb, du nom de ce sénateur corrompu par l’agro-business. Déjà plus de 1,5 Millions de signatures sur le site de l’assemblée nationale mais mon petit doigt me dit que ça ne suffira pas à infléchir ce recul écologique et environnemental.

La Corrida en procès ?

On parle de Nîmes pour bien d’autres choses ces derniers jours mais on devrait parler des malversations de la Corrida, largement déficitaire sans aides. Le sinistre Simon Casas ne s’attendait certainement pas à se retrouver sous le coup d’une enquête de la justice au lendemain de la Feria de Pentecôte. Cet organisateur de Corridas est mêmé à un procès pour blanchiment de fraudes fiscales et abus de biens sociaux pour des corridas à Nîmes, sans être inculpé. Après une convocation le 12 juin, l’affaire reste à suivre)

Des laboratoires de l’horreur délocalisés

la police indienne a ouvert une enquête criminelle visant Palamur Biosciences, un grand laboratoire sous contrat qui empoisonne des animaux pour des clients à travers le monde, notamment des entreprises en Europe. L’enquête suit les révélations sans précédent de PETA Inde suite aux témoignages de lanceurs d’alerte. Ces derniers ont dénoncé une maltraitance et une négligence endémiques des chiens, des cochons et des singes dans cette structure cauchemardesque. Des lanceurs d’alerte de Palamur Biosciences ont partagé des photos d’un chien gisant dans une mare de sang et signalé des employés donnant des coups de pied aux canidés ou les manipulant si brusquement qu’ils souffraient de fractures. Les humains travaillant sur place auraient tué des cochons en leur administrant des produits chimiques directement dans le cœur, une mort à la fois effrayante et douloureuse. Par ailleurs, ils auraient secrètement tué des singes malades pour dissimuler un risque pour la santé publique, entre autres atrocités. C’est donc bien au niveau mondial qu’il faut agir et réfléchir à toutes les alternatives et surtout améliorer l’efficacité des médicaments qui n’est absolument pas garantie par ses test. Cf les idées de PETA.

La Dermatose nodulaire contagieuse (DNC)

C’est le nom de cette nouvelle épidémie sur le cheptel bovin français et comme souvent, la solution retenue est l’abattage massif, ce qui est un massacre d’animaux mais met aussi en danger des exploitations agricoles, vu le temps pour obtenir des indemnités, etc. L’association OABA dénonce cette méthode quand des opérations de vaccination auraient pu être faites sans massacrer ainsi les animaux sains. Plus de détails ici.

Des actions coordonnées

Le site Reporterre nous informe que : “Six abattoirs du groupe néerlandais VanDrie ont été bloqués par une action européenne coordonnée d’activistes antispécistes. Une offensive contre « les responsables et décisionnaires » de « l’exploitation animale ».” Là encore, c’est une prise de conscience mondiale et coordonnée qui fait vraiment avancer les choses puisque nous sommes encore dans des jolies images publicitaires et édulcorées pour masquer tant d’horreurs.

Des centaines de blaireaux sauvés

C’est l’association One Voice qui en parle : “Allier, Eure, Rhône… En 2025 comme en 2023 et 2024, nous nous sommes lancés, avec l’ASPAS et AVES, et pour certains la LPO, FNE et leurs branches locales, Perche-Nature, Eure-et-Loir Nature, dans une véritable course de fond pour sauver un maximum de blaireaux des déterreurs. Depuis 2019, One Voice mène le combat contre cette pratique mortifère. Et comme toujours, la justice nous donne massivement raison. Malgré ces victoires à répétition, autorités et chasseurs s’acharnent à massacrer de nombreux animaux au fond de leurs terriers. Alors que nous attendons le verdict pour une suspension en urgence en Charente-Maritime et dans l’Eure-et-Loir, et qu’une audience en référé est prévue le 17 juillet au tribunal administratif de Limoges pour la Haute-Vienne, nous préparons une nouvelle série de requêtes”. Ajoutons que supprimer le blaireau de nos campagnes, c’est déséquilibrer encore un peu plus les écosystèmes, déjà bien attaqués par les chimiques et leurs conséquences.

Plus d’informations

L’industrie de la laine et ses dérives

PETA dénonce ZQ et ses pratiques soi-disant « éthiques » après une nouvelle enquête sur l’abattage de moutons qui montre des animaux mal étourdis et des égorgements. La rentabilité de la filière fait que les animaux moins productifs sont abattus et cela sans respecter l’étourdissement préalable car le temps c’est de l’argent pour cette filière. L’enquête de PETA montre le cas pour un fournisseur de laine nommé ZQ. Il fournit notamment des marques du groupe LVMH. Pétition en ligne.

Victoire sur le poulet

Puisque l’on est dans les bonnes nouvelles, parlons aussi d’une “victoire” de L214. J’avais parlé ici même d’une campagne contre LDC (Maître Coq, le Gaulois). Et bien ça évolue chez ce producteur de volailles qui représente 40% du marché hexagonal. Plus que les mailings et autres campagnes par les réseaux sociaux, ce sont les actions sur le terrain qui ont motivé le groupe à s’engager sur la voie de l’ECC (European Chicken Commitment), si l’on en croit cet article. Reste maintenant à voir l’application de cet engagement sur le terrain, dans les lieux de production, comme ils disent.

image L214 dans un élevage LDC

C’est tout pour ce mois-ci et peut-être le suivant, car le militant aussi a droit à des vacances…militantes :-p