Dans le Rétro-gaming - Août 2025
D’habitude au mois d’août, je tente des trucs, je teste, je change…Et bien là, rien, même pas une nouvelle console vintage, un émulateur bizarre. Quoique ça pourrait venir quand j’aurai fini de compléter des données par ailleurs.
Air Rescue sur Sega Master System (1988)
Dans la série des clones et dérivés de Choplifter, en voici un plutôt abouti sur la console de Sega. Il faut toujours aller chercher des otages dans un pays hostile et les ramener à la base. On est toujours limité à quelques otages transportés et on nous tire toujours dessus, et on peut aussi tirer sur les méchants. Sauf que s’ajoute des dédales, plateformes et labyrinthes pour trouver les otages dans des lieux improbables. Cela rajoute à la difficulté même si l’hélicoptère se dirige très bien et de manière assez réaliste pour se prendre au jeu. Un BON REMAKE.
Action Fighter sur Arcade (1985)
Dans les jeux de course vus du dessus, on a eu beaucoup de voiture, un peu moins de motos. C’est le cas ici avec un justicier de la route bardé d’armes qui doit à la fois passé le checkpoint à temps et détruire les ennemis sans se faire tuer. Mais comme en plus c’est agent secret genre James B, il va transformer sa moto en avion, etc…Autant vous dire que je ne suis pas arrivé à ce niveau tant les commandes m’ont surpris par leur inertie. Le chrono va jusqu’à 999 pourtant mais les vies se perdent assez vite au début, le temps de bien avoir en main le bolide. Graphisme démodé mais CHALLENGE RELEVÉ.
Alien Hominid sur GameBoy Advance (2006)
Je n’avais aucun souvenir de ce jeu Flash converti ensuite sur toutes les consoles de l’époque. C’est un bon Run and Gun au look très cartoon, du fait de la base Flash. L’inspiration est clairement Metal slug, un de mes préférés du genre avec des véhicules à emprunter, des gros ennemis, des bonus à trouver, des décors à détruire, etc. C’est très efficace sur la petite console portable et on se prend d’affection pour ce petit alien. Il y a beaucoup d’humour, un peu comme son modèle. On retrouvera l’auteur de cette pépite pour Castle Crashers…Une HEUREUSE SURPRISE pour les fans du genre.
Advance Guardian Heroes sur GameBoy Advance (2004)
La particularité de ce Beat’em all, c’est de réunir une pleïade de héros dont chacun a une particularité. Mais en plus il y a un mode arène pour jouer avec les ami(e)s via le link de la console. Pour le reste, on est sur la suite de la licence débutée sur Saturn, donc avec du Cell shading ce qui était encore assez rare…et encore plus sur la GBA. C’est bien réalisé et on retrouve vite les réflexes de ce type de jeu. Les ennemis sont d’ailleurs dans le même style, les rendant plutôt sympa. Il faut dire que Treasure maîtrise très bien son affaire et sans atteindre les sommets déjà évoqués, ça en fait un BON JEU.
Altered Beast: guardian of the realms sur Gameboy Advance (2002)
Je n’ai jamais été fan en arcade de ce Beat’em all. Il en est de même ici, même avec une réalisation plutôt bonne. Les graphismes sont détaillés avec de gros sprites et des éléments à détruire comme dans l’original dans ce mélange de légendes de la Grèce ancienne et de … monstres. On trouve ainsi des zombies, des loups garous, et autres démons. Notre héros se transforme d’ailleurs en bête en collectant des bonus jusqu’à développer une puissance de destruction surhumaine…Ce qui ne suffit pas forcément pour les énormes boss de chaque niveau. Mais au contraire d’autres Beat’em all, on ne peut pas se déplacer en profondeur. On est donc plutôt dans un jeu de plateforme. Une pseudo suite à ce CLASSIQUE D’ARCADE.
Aoi/Blue Blink sur PC Engine (1990)
Curieux jeu de plateforme-aventure, comme la PC Engine en a le secret pour le marché japonais. On dirige non pas un mais trois personnages qui se suivent dans ces plateformes à la Mario. On peut tirer sur les ennemis mignons comme les personnages. A chaque niveau, on rencontre un personnage qui nous accompagne ou pas pour une mission (arriver au bout en général) et cela a une influence sur notre réussite du niveau, de par les aptitudes du personnage. Et tout cela dans un monde qui permet de choisir ses niveaux dans une certaine logique. Oui, tout cela n’est pas nouveau mais c’est très bien réalisé et surtout très jouable avec un bon level-design mais un peu simpliste. Un jeu honnête A REDECOUVRIR, surtout si on parle japonais ou si l’on trouve l’adaptation export.
Alien Crush sur PC Engine (1988)
Dans la série des Crush, je voudrais Alien Crush. C’est encore un flipper animé mais c’est le premier de la série, avant le fameux Devil’s Crush / Dragon’s fury déjà évoqué ici. Vu le titre, on se doute qu’on ne sera pas dans un univers médiéval fantastique mais science-fiction avec d’improbables monstres. Tout est déjà là et même deux modes de vitesse. Pourtant, la table, séparée en deux, n’est pas aussi bien conçue que son successeur. Ce qui explique peut-être le retour d’une autre version sur Wii en 2008? Pour les amateurs de flipper, on s’amuse quand même beaucoup à découvrir les bonus, les animations des ennemis, améliorer son score, etc. POUR L’HISTOIRE !
Andro Dunos sur NeoGeo (1992)
Encore un Shoot’em up comme il y en avait beaucoup à l’époque sur ce support. Toujours des bonus, un graphisme coloré, de gros boss, des défenses partout dans les planètes autour de la terre et une difficulté assez élevé. Du classique efficace avec la particularité de pouvoir changer les armes en cours de partie, en plus de les améliorer par les pastilles à récupérer. Un jeu sans surprise où le joueur a juste envie de découvrir ce qu’il y a après et de comprendre la faille du boss pour le massacrer à coup de laser, missile ou bombes. POUR AMATEURS DU GENRE.
Aggressors of Dark Kombat sur NeoGeo/Arcade (1994)
Pas facile de se faire une place dans la jungle des jeux de combat, en arcade et Neogeo. Alors ADK a eu l’idée de mélanger cela avec des principes de Beat’em all. On peut donc se déplacer en profondeur et récupérer des armes au sol dans ce combat de rue. Pour le reste, ça se joue avec trois boutons et il faut patiemment apprendre les coups, les combos et les failles des adversaires. On a un choix de 8 combattants assez charismatiques, même s’ils peuvent rapper ceux des grosses licences du genre. La jauge de vie est à couleur multiple et ça perturbe un peu pour savoir où on en est. Pour le reste, on enchaîne les combats pour défaire tous les ennemis ou on joue avec ses potes. UNE POINTE D’ORIGINALITE DANS CE MONDE DE BRUTES.
After Burst sur Gameboy (1990)
Ce jeu de plateforme serait sans doute intéressant si son ergonomie n’était pas problématique. En effet, on dirige à la fois le robot/armure qui sert de héros dans un dédale de plateformes, mais aussi son canon pour détruire les ennemis qui ne nous laissent aucun répit. Donc la difficulté est extrême au début… Après, les niveaux sont intéressants, ce qui explique les avis très tranchés à l’époque. Non seulement il faut détruire l’adversaire, mais il faut aussi survivre aux pièges, aux plateformes étroites. Un jeu pour PUBLIC AVERTI.
A-Force: Armour Force sur Gameboy (1993)
Ce Shoot’em up était destiné au marché européen et sud-américain. OK, il y a de très gros sprites. OK, les ennemis arrivent par vague. Mais l’animation est lente et saccadée. Les tirs sont inutilement gros. La zone de détection pour la destruction des ennemis est ridiculement petite. Le jeu est jouable mais on perd vraiment du plaisir dans ce challenge. Les options qui arrivent permettent de changer d’arme mais on aurait préféré pouvoir les gérer comme dans un Gradius. Le RATAGE n’est pas total mais pas loin.
Art of Fighting sur SNES (1993)
Dans la jungle des jeux de baston et de combat des années 90, il était dur de faire son trou face aux mastodontes de l’époque. Autant dire que ce jeu n’a pas réussi sa mission. On ne sait pas si on est dans du combat traditionnel, futuriste ou de rue. On a du mal à réaliser le moindre combo malgré que SNK et Takara se soient penché sur le berceau. C’est plutôt confus tout en restant classique et on a assez vite envie de jouer à un KOF ou un street fighter. Bref, sans gros ratate, ON L’OUBLIE.
Addams Family values sur SNES (1994)
Je sais que pour certains c’est l’un des meilleurs jeux de cette licence mais j’ai du mal. Pour une sorte de Zelda-like, on remplace Zelda par l’oncle Fester qui peut lancer des éclairs pour se défendre. Il est donc autour de la demeure mythique et doit trouver de quoi progresser dans l’aventure. Le décor reste pauvre et j’ai du mal à retrouver l’ambiance de la série ou du film. Il y a des phases d’action intéressantes, un coté labyrinthe mais ça ne prend pas avec moi. Donc c’est un jeu qui me semble avoir du potentiel mais comparé à ses ainés, il reste TRES MOYEN. Le syndrome du bon élève, un comble pour la famille Addams.
Les Aventures des Schtroumpfs sur Gameboy Color (2000)
Attention, ce jeu d’aventure-action s’adresse aux plus jeunes tout en proposant un challenge pas si simple. Comme vous l’aurez deviné, on dirige un schtroumpf dans un ensemble d’aventure qui nous fait les incarner dans leurs différentes personnalités. Labyrinthe, plateformes en 2D vue du dessus, le jeu reste fidèle à la BD de Peyo, graphiquement, mais manque beaucoup de précision pour être vraiment au top. Infogrames avait pourtant prévu une certaine variété dans les modes de jeu plutôt que de rester dans le classique jeu de plateforme vue de coté. Un résultat qui, à cause de ce choix, est MITIGE car certains niveaux sont bons quand d’autres pèchent par leur réalisation.
Airforce Delta / Deadly Skyes sur Gameboy color (2000)
Je pense que ce jeu a essayé de jouer sur le nom Airforce pour titiller la fibre patriotique chez certains…Mais il est plus “deadly”. A vouloir proposer une sorte de 3D sur la petite console portable, il est parti dans une direction impossible. Et à vouloir concurrencer la licence Ace Combat, il fallait oublier la console portable. C’est en fait un jeu de combat aérien façon After Burner, qui avait déjà mal vieilli à l’époque. Les tirs sont totalement imprécis et les commandes de l’avion brouillonnes. Que dire du décor et de son ciel, tout sauf mortel….peut-être pour nos yeux. La version Dreamcast n’avait évidemment rien à voir. Bref, ON S’ENNUIE ou on gerbe.
3D Labyrint sur Amstrad CPC (198.)
Il y a eu des tonnes de jeux de labyrinthe dans les années 80 sur à peu près toutes les plateformes avec cette vue en pseudo 3D. En réalité, juste quelques traits tracés pour une impression de perspective. J’en ai eu un similaire sur mon CPC et j’ai pris le premier qui se présentait. Pas d’ennemi à vaincre, juste une sortie à trouver pour quelque chose de généré aléatoirement et plus ou moins grand. Certains rajoutaient un nombre de mouvements, un temps, comme ici. De quoi rajouter un facteur stress ou panique… Ce genre a disparu peu à peu, en évoluant vers le “Dungeon Crawler” ou le FPS. un ANCÊTRE.
Arkanoid sur Amstrad CPC (1987)
C’est le modèle de beaucoup de casse-briques même si Breakout a créé le genre. Je lui avais préféré le II, revenge of Doh, à l’époque mais il faut avouer que c’est très très proche. La musique d’intro est la même, les sons sont les mêmes, les premiers tableaux sont les mêmes. Bref, c’est du marketing ensuite parce qu’il fallait en vendre par palette. L’astuce du jeu était évidemment de proposer des bonus qui tombaient des briques à des moments pas franchement opportuns où il valait mieux se concentrer sur la seule et unique balle. On essayait de mettre des effets, de la ralentir ou d’attendre la raquette large ou tir. Les réflexes reviennent pour un CLASSIQUE intemporel, même si le genre n’est plus à la mode.
A.E. sur MSX (1984)
Voilà un sous produit de Galaga sauf que ce n’est pas de Namco. On a toujours un jeu de tir où l’on dirige un vaisseau en bas de l’écran et où les ennemis arrivent par escadrille en bombardant ou en essayant la méthode Kamikaze. Le truc qui change, c’est le fond du décor même s’il n’a strictement aucun intérêt pour le joueur. Les couleurs passent là et pas sur les vaisseaux. Tous les ordinateurs et consoles de l’époque ont eu droit à ce clone, celui du MSX n’étant pas le pire. Galaga sera converti l’année suivante avec bien plus de succès. Bref, un MAUVAIS CLONE.
Akatsuki Blitzkampf Ausf. Achse sur Arcade (2008)
Derrière ce nom très compliqué, il faut y voir le dernier avatar de la série des Akatsuki, un jeu de combat 2D à l’ancienne. Cette version a été sur la borne SEGA NAOMI et sur Windows. Cela ressemble fortement à un Street Fighter, jusque dans les personnages qui paraissent parfois clonés. Le décor est un peu post-apocalyptique sans de gros efforts de mise en scène. Les animations des personnages sont sympa avec des combos déclenchant des effets spéciaux. Il y a 3 modes de difficulté, histoire d’apprendre tranquilement les rudiments des personnages. Les sprites sont gros avec un effet pseudo Cell-Shading. Bref, c’est maîtrisé mais ça ne sort pas vraiment du lot qui se divisait déjà entre les combats 3D à la Tekken ou en 2D à la Street Fighter / KOF. OUBLIABLE mais sympa.