La rentrée vidéoludique promet de grosses sorties pour Noël. De quoi se souvenir qu’avant il y avait des salons plutôt marquants quand aujourd’hui, c’est plus les compétitions qui font recette, et quelques grosses licences. Au moins en rétro-gaming, c’est tous les jours noël mais on choisit l’année.

Adventure Capitalist! sur Android (2015)

Déjà 10 ans, et ce jeu a toujours l’utilité de démontrer La vanité du capitalisme et le fait d’amasser de l’argent sans limites. Aucun autre but que cela et de trouver quoi faire de cet argent. Le pire c’est que ça marche avec l’esprit humain que nous avons…Jusqu’à la lassitude. Le design du jeu est aussi très rétro et tourne sur n’importe quel portable même pas cher. Un comble ! ACHETEZ LE, c’est gratuit.

Blaster Master : Enemy Below sur GameBoy Advance (2000)

Une série de Jeu de plateforme/Run and Gun de Sunsoft, qu’on a un peu oublié. Plus basique qu’un MetalSlug, moins complet qu’un Metroid Vania, on se laisse prendre au jeu quand même dans ces labyrinthes en dirigeant ce tank qui peut tirer….en haut ! OK, il peut aussi sauter, cherchez l’erreur. Ils sont forts ces japonais… La version GBA est vraiment sympa à jouer et assez difficile pour tenir en haleine. Il manquait plus qu’une musique de … Stevie Wonder (vous l’avez???). A REDECOUVRIR.

Banjo-Kazooie : Grunty’s revenge sur GameBoy Advance (2003)

Rare software a aussi travaillé sa licence sur la GBA. Le jeu devient un action-aventure en pseudo 3D qui est très accessible. Car il y a des puzzles, des pièces à découvrir dans ce labyrinthe de plateformes, des armes à débloquer et des mini-jeux à faire. Les dialogues restent assez délirants à la Rare. Le souci vient peut-être de la relative facilité du début qui le destine aux plus jeunes par rapport à d’autres titres de la licence. A REDECOUVRIR.

American Football sur Flash (200?)

Il est très difficile de tracer les dates des nombreux jeux créés en Flash et que l’on se passait dans les années 2000, ou présents sur des sites. C’est le cas par exemple pour ce jeu de tir qui aurait pu s’appeler Rugby, tant on ne voit pas la différence. Le vent d’un coté ou de l’autre avec une certaine force, le positionnement qui devient de plus en plus excentré et le timing pour cliquer pour le tir. C’est tout. Basique mais on a envie d’aller toujours plus loin. DANS L’OUBLI.

Bloons TD sur PSP (2010)

Un jeu assez tardif sur cette console mal-aimée, mais quand même bien vendue. On n’est pas très loin d’un Puzzle-Bobble puisque l’on dirige le tir d’un petit singe en force et direction. Le projectile est sensible à la gravité et on doit détruire le maximum de ballons pour passer au tableau suivant. Là aussi, un principe simpliste mais tellement prenant. Mais on se dit que le jeu aurait pu se contenter d’être en flash partout ailleurs, sans que la PSP ne soit exploitée ici dans sa puissance. Le jeu a plutôt eu droit aux plateformes portables et aux market places des consoles de l’époque, Wii comprise. PASSABLE.

Atomas sur Android (2015)

Là aussi, déjà 10 ans pour ce concept qui ravira les petits (et grands) chimistes en herbe. Dans ce Puzzle-game, vous voilà au niveau atomique pour réaliser de nouveaux atomes en respectant certaines règles. Et tout ça va vous permettre de “débloquer” de nouveaux matériaux au atomes, comme les plus précieux. Un principe simple mais une mécanique qui devient vite complexe, comme les meilleurs jeux. J’en ai un plutôt bon souvenir même si on peut se lasser du challenge.Sachant qu’il peut refonctionner sur les dernières versions, c’est A REDECOUVRIR.

Antz Racing sur GameBoy Color (2000)

Ce Jeu de course vu du dessus reprend un concept déjà vu maintes fois (micromachines, 1000 miglia) et lorgne un peu sur Mario Kart pour les bonus à attraper pendant la course. Coloré, plutôt maniable et rapide, ça reste un bon petit jeu pour les amateurs de ce style de course puisque l’on tourne avec la croix du DPad et l’on accélère et freine avec les boutons tout en ayant de l’inertie. Bizarrement, il n’a pas eu droit à d’autres plateformes. ACCESSIBLE.

Alfred Chicken sur GameBoy (1993)

Pauvre petit poulet ! Dans ce Jeu de plateforme qui nécessite de la précision, il est mis à toutes les sauces : poursuivi par des souris mécaniques, il saute sur des ressorts, se fait asperger de vapeur brulante, etc… Techniquement bien réalisé, le jeu est assez difficile d’entrée mais mérite que l’on s’y attaque. Le problème de fond est l’équilibre de la difficulté et le design des niveaux. Un jeu méconnu aujourd’hui, malgré toutes les versions sur les ordinateurs de l’époque et qui fut refait en couleur sur la GBC. A REDECOUVRIR.

American Gladiators sur NES (1991)

Basé sur une émission télé comparable à un mélange de Ninja Warriors et de catch, nous voilà dans une série de mini jeux plus ou moins réussis où il faut scorer. On a donc du jeu de combat, du shooter, et autres sports improbables dignes d’une arêne. Juste qu’on ne meurre pas…à part médiatiquement. Le jeu est correct par rapport aux capacités de la machine et reste EMBLEMATIQUE de cette époque post Reagan.

Animaniacs sur GameBoy (1995)

Basé sur la série animée du même nom, ce Jeu de plateforme est original car il mèle les genres puzzle platformer, exploration, hop n bop à la mario…Dommage que les décors et les niveaux paraissent parfois très vides et imposent des longues marches sans rien à faire. Le petit plus est que l’on peut changer de personnage pendant le niveau, chacun ayant un pouvoir spécial qui permet de passer des obstacles. L’univers parodique autour des studios Warner est bien présent et ravira les fans de ces personnages aujourd’hui laissés dans l’oubli. SYMPATHIQUE.

Astro Boy: Omega Factor sur GameBoy Advance (2004)

Un mélange de plateforme et de Run and Gun autour du fameux personnage de Tezuka. Le tutoriel du début n’est pas superflu pour bien maîtriser les mouvements et tirs du petit robot humanoïde. Les hordes d’ennemis arrivent à la fois de la terre et du ciel et il n’y a pas de trop d’un laser et de multiples projectiles pour s’attaquer aux bosses et gros ennemis. Une grosse réussite qui rappellera aussi d’autres classiques du genre et qui honore particulièrement ce personnage mythique. UN CLASSIQUE.

Buffy the Vampire Slayer sur GameBoy Color (2000)

Ce Beat’em all basé sur la série TV commence bizarrement par un dialogue entre buffy et ses amis. Il faut déjà les reconnaître, tant c’est moche… Mais ça s’aggrave ensuite dans la phase d’action où l’on rencontre des vampires dont seule la couleur du costume change dans un décor linéaire et pauvre. Seule l’animation du personnage est réussie et plus ressemblante que les images statiques du début. C’est répétitif, imprécis, et on se doute que ça va se terminer un jour ou l’autre avec un boss. Désolé, je n’ai pas tenu jusque là, je me suis endormi avant. A FUIR.

Dirty Racing sur GameBoy (1993)

Un petit jeu de course de voitures vue du dessus. C’est basique au niveau commandes et graphismes mais ça fonctionne bien. La difficulté est déjà suffisamment élevée dès le début même en mode facile pour ne pas s’ennuyer. Il faut attraper les bonus de nitro ou les gérer durant la course pour se maintenir dans le peloton. Les circuits deviennent plus complexes au fil du temps. HONNÊTE mais il y a mieux dans le genre, notamment parce qu’on ne peut pas anticiper le tracé.

Batman Returns sur SNES (1992)

Voilà un Beat’em all qui paraît de facture classique. Les sprites sont gros pour l’époque. Et puis on suit plus ou moins le déroulement du film sorti…la même année. Donc les fans chercheront les quelques points communs, surtout dans les écrans intermédiaires. Les ennemis sont variés avec des caractéristiques propres. Il y a aussi les motos qui tentent de vous renverser et qu’il faut descendre à coup de Batarang. Les décors sont colorés et bien réalisés. Bref un jeu qui n’a pas vraiment de défaut, arrivant même à ne pas devenir trop répétitif… Mais qui sort à un moment où le genre est très encombré. Aujourd’hui, il séduira les fans de Batman car il reste fidèle au film, à l’ambiance, notamment pour la musique de Danny Elfman. UN CLASSIQUE à ne pas confondre avec la version Megadrive.

Wings sur Amiga (1990)

Il n’y a pas eu tant de simulateurs de vol sur les avions de la première guerre, les biplans, etc. Avant l’arrivée de la 3D, on se contentait de ce genre de mélange de surfaces planes, de vue à la 1ère ou 3ème personne et ça faisait le job tant que le moteur de vol était un peu réaliste et jouable. C’était le cas pour ce jeu qui valait pour ses dogfights à la mitrailleuse en tirant à travers les pales de l’hélice. Ca a vieilli mais ça a ce charme désuet du vieux coucou que l’on tente de mener à sa mission. HISTORIQUE.

Baku Baku Animal sur Sega Master System (1996)

Ce puzzle game était réservé au marché brésilien. Plutôt qu’un simple système de jeu à la Columns ou DrMario pour appairé des formes, ici on mème cela à des appairages entre nourriture et animaux. Des bananes à aligner avec… des singes. 4 ou 5 catégories et ça fait l’originalité avec des astuces à trouver pour les chaînages. La difficulté progresse assez vite sans que la lisibilité du passage de niveau soit bien comprise. Un challenge PRENANT.

Bimini Run sur Megadrive (1990)

Un jeu d’aventure simulation et d’action qui nous emmène en mer à bord de gros bateaux à moteur à slalomer entre les récifs et les voiliers. On a alors des combats contre des méchants mais c’est un peu complexe à appréhander. Certaines phases du jeu sont plutôt basiques graphiquement, même pour l’époque, surtout quand on commençait à voir des jeux de course nautique de meilleure facture. HETEROGENE.

Black Belt sur Sega Master System (1986)

En réalité ce Beat’em all s’appelait “Hokuto No Ken”, soit le nom original de “Ken le survivant”. Sauf que le dessin animé n’était pas encore diffusé partout (1988 en France), donc Sega a mis un nom banal. Ca tombe bien car on ne voit pas vraiment le rapport avec le manga/anime dès le départ. C’est répétitif, assez pauvre graphiquement, avec des hordes d’ennemis à frapper avec ses points et ses pieds, puis un boss, puis des hordes d’ennemis, puis un boss…puis un autre niveau. Sans prendre en compte la licence, ça permet au moins de se défouler. Si on prend en compte le manga, c’est RATE.

Bass Master classic sur Megadrive (1994)

Un des nombreux jeux de pêche qui fleurirent à cett epoque, et notamment sur la console Sega, bien implantée aux USA. On choisit d’abord son emplacement avec sa barque puis on envoie la ligne avec le bon appât, en espérant attraper le poisson. Le temps est limité mais contrairement à un vrai pêcheur, on voit ce qu’il se passe sous l’eau. J’avoue que je ne comprend pas l’intérêt de cela quand la pêche nous fait être au grand air, au moins. Ah si, on embête aucun poisson et aucun poisson n’est mort pendant que j’ai joué. POUR AMATEUR.

Ambush sur Arcade (1984)

Ce fut un des premiers jeux de tir dans l’espace, une sorte d’ancêtre des rail-shooters. Mais on est assez minimaliste avec une piste de décollage puis des points dans l’espace qui figurent les étoiles et des ennemis colorés qui grossissent. A noter la phase de décollage qu’il faut déjà passer en évitant les bords de la piste. Pour l’époque, il y avait un bel effet de profondeur avec cette astuce et les tirs sont assez précis. Mais il faut avouer que ça a vieilli aujourd’hui par rapprt à tout ce que la 3D apporta ensuite. UNE CURIOSITE HISTORIQUE.

American Speedway sur Arcade (1987)

Encore un jeu de course de voitures vu du dessus. 4 voitures, des pistes variées et complexes, des bonus, de l’argent pour upgrader et on retrouve tous les éléments classiques du genre. Le jeu n’a pas les sauts d’un Super-sprint mais améliore juste la recette du sprint des années 70 sur des pistes en terre avec l’inertie qui va bien pour simuler les glissades. EFFICACE.