Pas de thème ou de style pour ce mois-ci mais des envies qui changent selon les plateformes. Plutôt la recherche de jeux improbables ou originaux mais parfois, de bons vieux classiques, ça fait du bien.

Action Hollywood sur Arcade (1995)

Voila un cuireux jeu d’actionhttps://www.uvlist.net/game-3487-Action+Hollywood) vu du dessus. On dirige un acteur qui doit s’infiltrer dans un labyrinthe pour retourner toutes les dalles. Il peut évidemment tuer les ennemis qui sont nombreux. Au début du jeu, on a le choix de la scène du “film” au lieu d’un niveau. Futuriste, aventure etc…le décor et les ennemis changent mais le principe reste le même. Le challenge est plutôt sympa et le jeu est assez réactif. Mais en 1995 sur une borne d’arcade, on savait faire bien mieux. Le jeu aurait été sur console 16 bits, il aurait pu cartonner. ANACHRONIQUE.

The Simpsons : Bartman meets Radioactive Man sur GameGear (1993)

Et voilà Bart Simpson déguisé en bat… Bartman dans un jeu de plateforme-action limite genre run and gun. Je vous passe le scénario le voir face à un ennemi radio-actif aurait pu être marrant. Sauf que c’est moche, c’est lent, c’est saccadé, et aucunement original à cette époque. La licence Simpsons pas encore surexploitée ne méritait pas ça. A FUIR.

The California Raisins: The grape escape sur NES (1991)

Curieux jeu de plateforme qui met en scène une grain de raisin qui tente de s’échapper. Le jeu n’était pas sorti à l’époque et pourtant il y a eu pire dans le genre. Il arrivait juste trop tard. Le scénario est complètement barré (un kidnapping, des raisins qui jouent de la musique…) et on a un jeu de plateforme du genre exploration/labyrinthe ce qui corse un peu la difficulté. La précision n’est pas vraiment au top lorsqu’il s’agit de grimper sur … la vigne. En dehors de cet environnement improbable, c’est sympa sans plus. OUBLIABLE.

Captain Skyhawk sur NES (1990)

Il est rare de voir un shoot’em up de cette époque qui utilise une sorte de 3D fil de fer donnant l’impression d’une 3D sans texture. C’est ici le cas mais on y superpose de classiques Sprites pour les ennemis. Le problème du jeu est que l’avion que l’on dirige est trop gros et ne permet pas beaucoup de lattitude sur les mouvements, notamment en hauteur (le jeu est en horizontal presque carré). Cela gâche d’autant plus le plaisir qu’il y a des passages où le passage est unique et étroit ce qui corse la difficulté de manière artificielle. La précision des tirs a beau être assez permissive, le jeu devient très moyen avec un décor changeant peu (la couleur…). On peut heureusement améliorer son avion par des bombes et missiles. CURIOSITE.

Cave Noire sur GameBoy (1991)

C’est sans doute le premier Roguelike sur console portable et on retrouve bien tous les ingrédients du genre : Des donjons, de l’incertitude, des monstres à foison, du RPG avec un personnage à faire évoluer, des trésors et des objets aléatoires. D’apparence austère, le jeu a su adpater le genre au format réduit de l’écran. Mais il y a tout intérêt à être organisé. Seul souci : Il n’existe qu’en langue japonaise ce qui limite un peu l’accessibilité. Mais il fait partie du MYTHE du ROGUELIKE.

Bumpomov’s Dogs sur Atari 400 (1983)

Un très curieux jeu avec un labyrinthe et deux chiens. Ils ramassent des os et doivent les rapporter à ce qui doit être une niche. Ils ne peuvent qu’en porter 30 (!?). Celui qui en a le plus à la fin a gagné. Jouable à 2 ou contre “l’ordinateur”, le jeu a des commandes plutôt rébarbatives, un design limité par la puissance du support mais on peut y développer des stratégies simples entre faire de petits trajets ou essayer de tout prendre tout de suite. A CREUSER.

Cruis’n Exotica sur Gameboy Color (2000)

Un classique jeu de course en vue de derrière mais avec une réalisation en pseudo 3D tout en ayant les codes des jeux d’arcade de la décénie précédente. Graphiquement flatteur le jeu pèche par sa “physique” bien que limitée qui ne nous fait pas ressentir les limites et les conséquences des obstacles. Parfois ça touche trop les voitures, parfois pas assez le décor. Certaines voitures sont plus des savonnettes qu’autre chose. Vraiment dommage car ça pouvait en faire un Outrun de la GBC, surtout avec les différents modes disponibles. GLISSANT.

Cool Bricks sur Gameboy Color (2000)

Pas un mois sans casse-brique et celui-ci est plutôt réussi. Déjà parce que la difficulté est graduelle et bien dosée. Ensuite parce que les sprites sont gros, bien animés et que les niveaux sont bien conçus. On retrouve les gimmicks d’Arkanoid avec des bonus qui tombent, des fonctions de tir, d’élargissement de la raquette, de ralentissement, etc…On peut même trouver des bonus qui font passer d’un niveau. C’est fluide, rapide et ça répond bien. Tout ce que l’on demande à ce genre devenu désuet. POUR AMATEURS DU GENRE.

Choplifter II sur Gameboy (1991)

Ce remake du classique du jeu vidéofonctionne très bien sur la petite portable. Un hélicoptère qui peut larguer des bombes et tirer des roquettes, des otages à libérer dans un environnement d’immeubles, arbres, oiseaux, nuages et surtout canons et tanks. Il faut donc déployer une stratégie efficace pour faire des allers-retours jusqu’à la base et atteindre le seuil d’otages libérés pour passer le niveau. La difficulté va croissante et si le jeu ressemble à l’original, les graphismes sont améliorés mais la jouabilité reste intemporelle. CLASSIQUE.

Banana Sbang sur Game & Watch (1981)

Ce n’est pas Nintendo qui édita ce Game & Watch mais VTech. Même look, même boutons rouge orangés pour un challenge proche de Manhole. On choisir juste la position de notre personnage qui doit éviter aux piétons de glisser sur une peau de banane. Evidemment, il y en a de plus en plus qui arrivent. Le but est simplement de battre son propre record. Oui, on s’amusait avec cela dans les années 80 et le pire, c’est que ça fonctionne encore pour essayer de deviner les séquences d’apparition du jeu. VOYAGE DANS LE TEMPS.

Captain America and the Avengers sur Megadrive (1992)

Un banal beat’em all qui profite avantageusement d’une licence Marvel pour sortir du lot de l’époque. Il s’agit évidemment d’une adaptation de la borne d’arcade mais les graphismes en pâtissent déjà beaucoup. Le pire c’est le manque de précision des coups qui empèche de bien déplacer le personnage et de ne pas se trouver dans la ligne de mire des tirs ennemis. Les décors sont pauvres, surtout comparé aux pointures du genre sur la même machine. Alors on s’ennuie ferme malgré le choix de 4 personnages et la possibilité d’en changer. RATE

Balloon Brothers sur Arcade (1987)

C’est tout simplement un Tetris inversé où l’on envoie des groupes de ballons vers le haut plutôt que des briques vers le bas. Passé la surprise, on retrouve les mêmes formes mais les couleurs changent selon l’orientation ce qui est un peu stupide. On a aussi un mode versus comme dans la référence en version arcade et ça fonctionne pas trop mal. Sauf que la progression de la vitesse est un peu foireuse, tout autant que les choix du programme pour proposer d’autres formes…qu’on ne peut prévoir. MITIGE.

Cadash sur PC Engine (1991)

La console NEC avait besoin d’un metroidvania et l’heureux élu aurait pu être Cadash. On n’a pas de vampire ou d’univers futuriste mais un choix de combattants (guerrier, mage, …) pour l’aspect Jeu de rôle avec des points de vie et de magie. Ca peut même se jouer à 2. C’est donc dans un univers Heroic Fantasy que l’on progresse dans des tableaux successifs avec portes, monstres sournois ou bourrins, miniboss dans une longue quête. Adapté de l’arcade, le jeu n’a pas la qualité de ses modèles et reste plutôt un plateforme-action plutôt classique. Seul le choix du personnage donne l’occasion de modifier la manière de jouer. PASSABLE.

Ballistix sur PC Engine (1991)

Psygnosis avait sorti ce jeu de sport futuriste sur Amiga …et aussi sur la console NEC. C’était moins bon que le speedball des Bitmap Brothers mais assez amusant. Le principe est de diriger le “ballon” avec ses tirs pour le faire entrer dans le but adverse. Le terrain métallique est parsemé d’embûches et d’obstacles. On n’a donc qu’un joueur bardé d’une armure et on doit à la fois garder son but et être offensif. Le problème est que le terrain semble plus petit que sur Amiga et que ça va à 100 à l’heure, rendant le jeu peu lisible et difficile à maîtriser. La partie se termine après plusieurs manches de 3 points gagnants sur les différents terrains présents. MOYEN.

Flight Simulator II sur Commodore 64 (1984)

Je n’avais aucun souvenir que SubLogic ait programmé cette simulation de vol de référence pour le Commodore 64…et pourtant ça fonctionne presque aussi bien que sur les PC de l’époque. Il faut dire que l’Apple II y avait aussi droit. Rien de très différent au fond à part le choix de couleur du tableau de bord. Évidemment le décor était limité à l’époque et le modèle de vol pas toujours aussi réaliste que l’on pourrait penser. Les joysticks de l’époque n’avaient pas la fonction palonnier non plus. Il fallait une bonne poignée de disquette pour avoir les sceneries et autres add-ons, déjà. UN MYTHE.

Ballyhoo sur Commodore 64 (1986)

Dans les jeux d’aventure textuels, Infocom tient une place à part. C’est la référence et les fichiers peuvent être rejoués sur de nombreux émulateurs. Aussi il n’est pas étonnant de voir l’une de ces aventures sur le C64 avec tout de même des temps de chargement assez conséquents vu le niveau de détail. En n’étant qu’exclusivement textuel, ça facilitait le portage sur tout ce qui se faisait à l’époque. Une intrigue complexe avec des lieux qu’il faut se représenter. Il faut maîtriser aussi le vocabulaire et les commandes de l’interpréteur. UN CLASSIQUE du genre.

Badlands sur Arcade (1989)

Dans le genre des jeux de course avec le circuit entier vu du dessus, le Badlands d’Atari est plutôt réussi. Il s’agit d’une course de type post-apocalyptique avec ce qu’il faut d’armes pour pimenter un peu les courses et détruires les adversaires. Les véhicules réagissent bien et on progresse dans les niveaux en gagnant face aux deux autres adversaires. D’un circuit simple en 8, on passe vite à des trucs alambiqués avec pièges et obstacles et adversaires que l’on croise. Heureusement, chez soi, on joue moins des coudes que sur la borne d’arcade avec les deux volants. Le graphisme reste moyen mais le fun est là. VITAMINE.

Crash Bandicoot 2: N-Tranced sur Gameboy Advance (2003)

Dans la série Crash bandicoot, voilà un enième épisode en version plateforme 2,5D. L’inspiration Donkey Kong Country est ici très nette pour des niveaux assez variés et des sortes de mini-jeux, comme celui du ski nautique pour récupérer les ban…les pommes. Pas le plus original des épisodes donc mais la réalisation est sympa et surtout bien adaptée à une utilisation nomade par la présence de checkpoints et sauvegardes. Juste qu’à force de couvrir plusieurs genre et copier, on perd l’esprit Crash. EFFICACE.