Dans le Rétro-gaming - Novembre 2025
Et voici les longues soirées d’automne et l’envie de petites vieilleries qui réchauffent le coeur.
Exile sur C64 (1991)
Considéré comme un metroidvania, ce jeu d’aventure action nous fait explorer une planète dans un scaphandre. Il y a donc une certaine inertie dans les mouvements qui sont par ailleurs très fluides dans des décors colorés et détaillés pour cette machine. (le jeu existait sur Amiga). On ressent d’abord la solitude de l’explorateur dans ce monde fait de tableaux où l’on s’enfonce dans les profondeurs de la planète. Sur C64, l’écran nous rapproche un peu plus du héros mais on peut le déplacer avec les touches flèchées en plus du joystick. Un très bon représentant du genre et donc un CLASSIQUE de cette machine.

Nobby the Aardvark sur C64 (1993)
Sur la fin de carrière de cette machine, nous pouvions incarner un Oryctérope (!) dans un jeu de plateforme. Très bon level design pour ce jeu bien réalisé graphiquement, avec un bonne musique et une histoire amenée par une longue séquence animée, ce qui se faisait encore peu. Les mouvements sont fluides avec une bonne physique et on aide notre héros à … manger des fourmis. Oui, bon, l’histoire est un peu basique quand même mais ça tenait la dragée haute aux consoles 8bits de l’époque, chose assez rare encore dans le genre plateforme. Une REFERENCE arrivée trop tard.

Atlantis Conflict sur Atari 800 (1983)
Ce petit shoot’em up diffère un peu des space invaders et galaxian de l’époque. On a toujours des aliens mais cette fois le tir se fait à l’horizontal avec un jet. On part sous une base et on décolle pour le diriger sur l’écran et tirer à droite ou à gauche pour empécher les aliens d’atteindre la base. Un principe simple mais addictif. A REDECOUVRIR.

Ballblaer sur Atari 800 (1984)
Ce classique de Lucasfilm games se joue plutôt à 2 joueurs. C’est une sorte de sport de balle où l’on est dans un écran splité en 3D pour chaque joueur et on doit pousser la “balle”” dans le camp adverse. C’est rapide et réactif et donc difficile à maîtriser au début. En fait c’est une sorte de Pong mais en 3D simulée par le damier au sol et les formes polygonales. Parfois copié, ce jeu a vieilli mais reste amusant. un MYTHE.

Lobster Liberation sur Flash (2004)
L’association PETA avait fait quelques jeux, dont ce clone de Frogger mettant en scène un Homard qui doit s’échapper pour retrouver la vie sauvage. Du classique pour ce jeu en flash qui nous fait traverser une route puis éviter un serpent avant de passer de rondins en rondins sur une rivière. Oui, le homard n’est pas un grand nageur d’eau douce. Du très classique mais le challenge est assez relevé pour faire un concours avec les collègues de bureau…enfin à l’époque où ces jeux s’échangeaient. MILITANT.

Puchi Carat sur Gameboy Color (1999)
Ce Puzzle game est de facture plutôt classique sur la GBC mais renferme une particularité : C’est un casse-brique mélangé avec un système à la Puzzle-Bobble. En effet, on doit détruire des boules de couleur qui descendent au fur et à mesure avec une balle que l’on relance avec une “raquette” comme dans arkanoid. Si ça semble simple comme principe, il faut comprendre comment le système fonctionne pour éliminer des groupes de balles, faire tomber un amas sachant que l’on doit jouer sur les effets de raquette pour la rediriger. Un jeu assez difficile en VS et également en solo pour atteindre les niveaux supérieurs. Le design est très Kawai! ORIGINAL

Downtown Nekketsu Monogatari sur NES (1989)
Ce Beat’em all a la particularité d’être dans la série “Nekketsu Kōha Kunio-kun” de Technos avec donc ce personnage récurrent de voyou un peu sanguin, ce design à grosse tête un peu carrée. On y trouve tous les genres mais ici c’est un jeu à la Double Dragon, du même éditeur. Avec la NES, la palette est moins fournie mais ça passe encore dans cette série. Les commandes se concentrent sur coups de pied et coups de poing et on peut aussi ramasser des armes pour les utiliser ou les lancer. Le jeu s’appelait “River City Ransom” ou “Street Gangs”en export. Par rapport aux pointures du genre, il avait la particularité de ne pas être linéaire puisque le joueur peut prendre des embranchements vers d’autres niveaux avec d’autres types d’ennemis ce qui donne des trucs bizarre parfois en changement d’écran ou des phases où l’on ne fait que marcher sans taper sur personne. Cette particularité relance nettement l’intérêt d’un genre souvent monotone, surtout que dans cette version NES, il reste limité graphiquement (plus joli en X68000). Diversement apprécié en fonction de cela, il eut même droit à un portage tardif sur GBA. A REVOIR.

Bal Cube sur Arcade (1996)
Toujours dans le Puzzle Game ce jeu sorti sur borne neo-geo était plutôt original. On dirige une sorte de cube qui fait office de balle comme dans un casse brique. Sauf que l’on en fait ce que l’on veut de droite à gauche mais il retombe avec la gravité sur des sortes de trampolines…à part qu’il y a un trou qui change de place à chaque rebond. En gros, on ne peut pas rebondir à la même place deux fois de suite. Et là, ça corse sérieusement la difficulté au fur et à mesure des niveaux. Car les formes ne sont pas fixes comme dans un casse-brique mais descendent petit à petit par vagues comme dans un Tetris. Un concept vraiment intéressant qu’il faut ESSAYER.

Dead to rights sur GameBoy Advance (2004)
C’est une adaptation sur la portable d’un third person shooter de console de salon. Mais ici, point de 3D texturé mais un jeu en isométrique qui n’est pas très évident à prendre en main pour la visée. Il faut bloquer la cible avec le bouton R puis tirer ou bien s’infiltrer et frapper…ce qui ne marque pas souvent. Les ennemis peuvent nous viser même quand on ne les voit pas et on a du mal à voir les tirs. On change d’armes et on récupère de la vie au fur et à mesure. MOYEN

Cabbage Patch Kids sur MSX (1984)
Un petit jeu d’action destiné aux plus jeunes avec un dessin plutôt mignon pour l’époque. Le challenge est assez simple : La petite fille ou le petit garçon doit éviter les obstacles : Des trous, des boules, des bestioles, etc…Les décors sont colorés et changeants à chaque tableau et toute est une question de timing, sachant qu’il y a plusieurs obstacles qui arrivent en même temps après. Simple mais correct. MOYEN?

Bommerang sur MSX (1984)
Un jeu de plateforme dont l’originalité est dans le projectile. Si le premier tableau est simple et permet de comprendre comment on utilise le boomerang (qui ne revient pas tant que ça), ça se complique après avec des tableaux qui font penser à Bubble Bobble. La comparaison s’arrête là et le level design n’est pas extraordinaire. L’idée était bonne mais les ennemis sont un peu trop rapides et ne donne pas droit à l’erreur. DOMMAGE

Deep Blue: Kaitei Shinwa sur PC Engine (1989)
C’est un peu le contraire de Ecco the dolphin : La sorte de sous-marin en forme de poisson peut tirer sur les poissons dans ce shoot’em up. Les décors sont plutôt jolis et les poissons ou méduses énormes et nombreux. Mais ce jeu est extrêmement difficile, au point de mourrir après 3 ou 4 vagues d’ennemis. La musique n’a pas du tout le coté reposant d’Ecco non plus. Et quelques algues sont à éviter, sinon le décor ne sert qu’à confirmer qu’on est bien dans la mer. DIFFICILE.

Choro Q sur MSX (1984)
Cette licence très populaire au Japon avec ces petites voitures caricaturales a donc commencé avec ce jeu de plateforme. Je n’ai pas été convaincu par la difficulté et la nécessité de précision de ce jeu, surtout par rapport à ses concurrents de l’époque…encore plus avec ceux à venir. Il faut en effet “renverser” les voitures adverses pour ensuite s’en débarasser dans les plateformes du niveau. Mais pour cela, il faut aussi éviter d’être embouti par ces mêmes voitures. Cela manque de couleurs, d’ambiance pour convaincre. BROUILLON.

Konami’s Billiard sur MSX (1984)
C’est un classique jeu de billard typique des années 80. La particularité est que l’on vise avec un curseur sur le coté de la table et ça ne facilite pas la visée. La force se gère en trois niveaux ce qui ne facilite pas la précision non plus. Le jeu est donc plutôt difficile à appréhender mais on s’y fait pour relever le challenge de terminer une partie, à minima. Il y a eu mieux dans ce même style. DEPASSE.

Tetris 2 sur Gameboy(1994)
Le fameux Puzzle-game a eu droit à un curieux cross-over sur la petite portable. Si on retrouve bien les formes de Tetris (licence officielle Elorg oblige), elles se retrouvent mélées à celle d’un Dr Mario pour le principe. C’est en fait une version de Tetris Flash, jeu de la NES de l’année passée. Ah les secrets du marketing. Le tout fonctionne bien avec un mode versus et un mode simple joueur avec différents modes de jeu. Mais est-ce que ça en fait un meilleur jeu que les originaux ? Je ne pense pas mais ça permettait de renouveler un peu les choses. CORRECT SANS PLUS.

Alpharoid sur MSX (1986)
Voilà un Shoot’em up plutôt bon pour l’époque. On prend la place d’un super robot genre Goldorak et on affronte des hordes d’ennemis dans un scrolling horizontal. Si les couleurs sont limitées par la plateforme MSX, l’animation est rapide, les sprites sont gros et on est surpris par la rudesse de certains ennemis qui font des allers-retours quand d’autres foncent sur vous. La difficulté est donc suffisante sans être rebutante, même pour moi. Et on a envie d’aller toujours un peu plus loin. REUSSITE.

Konami’s Ping Pong sur MSX (1985)
Cette simulation de tennis de table était particulièrement osée pour l’époque. J’avais joué sur la version Amstrad CPC mais je la trouvais déjà difficile. C’est toujours le cas parce qu’on peut gérer quelques effets et qu’il faut le bon timing entre la balle et la main avec la raquette que l’on voit à l’écran. Toutes les simulations de ce sport sont difficiles… Et comme j’étais plus intéressé par la table réelle chez un copain, ça ne m’a pas plus bouleversé. Cela reste une CURIOSITE intéressante.

Planet of the Apes sur GameBoy color (2001)
En jouant à ce jeu de platefforme, j’ai eu l’impression d’un remake du premier Prince of persia dans l’environnement du film La Planète des singes. Sauf que s’il doit y avoir de la précision, tout est moins réussi. Les check-points sont nombreux mais la progression est lente. Rien que ramasser un objet est une tannée, tant les commandes sont sensibles. L’animation du personnage est réussie, comme son modèle. les décors sont moyens, compte tenu du support. Le jeu n’est pas mauvais mais on l’oublie largement dans une ludothèque rétro, même en étant fan de singes. MIEUX QUE LE FILM ?
