Musique - Volbeat - God of angels trust (2025)

Il y a eu un malentendu entre moi et ce groupe. Je les prenais pour une tendance un peu bourrin du metal comme d’autres groupes de leurs voisins germaniques (ils sont Danois). Il a fallu le hasard d’une écoute pour rétablir la vérité avec ce dernier album.

Car notre combo danois a trois passions : Le Rock’n roll (Elvis, Johnny Cash…), AC/DC et Metallica… ok, un peu plus sûrement mais c’est pour vous situer les influences. On a vu pire…On retrouve donc les guitaristes Michael Poulsen et Rob Caggiano, le batteur Jon Larsen et le bassiste Kaspar Boye Larsen pour ce neuvième album en 20 ans. Il est “auto-produit” par Michael Poulsen (également au chant), avec Jacob Hansen (déjà sur les précédents albums mais aussi Hammerfall, Arch Enemy, Pretty Maids). Je ne me poserai pas la question “est-ce leur meilleur album” mais j’ai pris du plaisir à écouter ces 10 titres derrière cette mystérieuse pochette au si sympathique animal.

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Il n’y a pas de doute, dès l’intro de “Devils Are Awake”, on ne va pas s’endormir et on trouve effectivement des inspirations de Metallica. Mais il y a aussi une belle qualité mélodique dans le refrain avec une voix pas forcément originale mais assurée. La rythmique est puissante avec de la double pédale qui vient appuyer les quelques breaks. Ça commence très bien. Et comme on enchaîne sur un des singles, ça se passe très bien avec du riff qui tâche et agite les crinière. Là aussi, on a de bonnes parties mélodiques avec les chœurs qu’il faut. Toujours une rupture rythmique pour passer du mid-tempo à quelque chose de plus speed pour le solo de gratte. Ce “By A Monster’s Hand” est très efficace et je vous laisse découvrir le clip plus bas pour comprendre un peu le contexte. “Acid Rain” en paraît presque banal malgré son énergie. Et on repart sur de la double pédale avec le bien nommé “Demonic Depression”. On a la une bonne alliance du Thrash US avec le Hard nordique.

On passe pourtant à tout autre chose avec “In The Barn Of The Goat Giving Birth To Satan’s Spawn In A Dying World Of Doom”. Elvis, sort de ce corps…Car derrière ce titre à rallonge, on a un titre très rockabilly qui flirte aussi du coté de Johnny Cash…puis me rappelle les voisins d’Audrey Horne pour la puissance de ce Hard très mélodique. Dans tout album, il faut une balade et c’est presque le rôle de ce morceau plus calme : “Time Will Heal”. Les Oh oh, ça marche toujours, surtout avec un refrain aussi fédérateur, presque trop pop après ce début tonitruant. Mais le rock’n roll n’est jamais loin et on pense un peu aux Stray cats mais toujours avec ce sens du refrain en plus, pour ce “Better Be Fueled Than Tamed”. Plus classique, “At The End Of The Sirens” mise sur de gros riffs et des envolées entre ruptures de rythme. Efficace. Je trouve “Lonely Fields” plus oubliable, même si le refrain rattrape un peu la faiblesse des couplets. Et c’est déjà la fin qui rappelle beaucoup le début…et pour cause puisque “Enlighten The Disorder (By A Monster’s Hand Part 2)” est la suite du deuxième titre…Allez comprendre. Cela permet surtout de terminer avec de l’énergie et d’avoir envie de rappuyer sur play !

Car on en redemande des comme ça et ça m’a fait me pencher rétrospectivement sur les précédents albums. Pour oublier ce rendez-vous manqué.

Un clip officiel video


Ecrit le : 17/10/2025
Categorie : musique
Tags : musique,metal,hard-rock,2020s

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